de 100.000 ha, de l’élaboration et de l’appui à la mise en œuvre des plans d’aménagement de 150.000 ha de superficie forestière, de la signature et de la mise en œuvre d’environ 100 accords. de gestion des conflits réalisation et la d’environ 400 km de pistes pastorales.
APPROCHE INNOVANTE- Quant à la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, elle a souligné que l’ambition du PRTD est de restaurer durablement le capital naturel, social et culturel des zones ciblées. Selon Clara De Sousa, pour atteindre son objectif, le projet a opté pour une approche résolument innovante, transformatrice et multisectorielle de gestion intégrée des paysages et permettra au Mali d’avoir des informations supplémentaires sur ses ressources à travers les plans d’aménagement forestier, pastoraux et ceux de la pêche qui seront élaborés et mis en œuvre. Et de dire qu’il n’est pas simplement question de régénérer le sol, mais de reconstruire un équilibre global qui renforce nos communautés et élève la qualité de vie de chacun.
Le Premier ministre a affirmé que le cadre du PRTD-Mali non seulement avec la vision du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Mais entre aussi dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement de Transition et s’inscrit en ligne droite des plans et stratégies visant le développement durable et la croissance économique.
Le Dr Choguel Kokalla Maïga explique également que les questions d’environnement et de développement durable sont des enjeux majeurs pour les autorités de la Transition. Raison pour laquelle, at-il déclaré, des dispositions sont prises en la matière à travers les articles 22 et 25 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il a également déclaré que l’initiative contribuera à l’atteinte des Objectifs du développement durable ( IMPAIR).
Le Dr Choguel Kokalla Maïga rappellera aussi que notre pays a signé la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques le 28 décembre 1994 et le Protocole de Kyoto (27 janvier 1999). S’y ajoutent, l’élaboration du Programme d’action national d’adaptation (Pana) aux effets néfastes du changement climatique et la Politique nationale sur le changement climatique, assortie d’une stratégie et d’un plan d’actions.
Le chef du gouvernement portera aussi une appréciation sur la situation macro-économique. Pour lui, le pays intègre la dimension environnementale en général et celle du changement climatique en particulier dans les processus de planification. Aujourd’hui, dit le Premier ministre, cette intégration est faite dans le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Credd).
Enfin, il a lancé un appel au département de tutelle, à la Banque mondiale et à l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du PRTD-Mali pour un accompagnement soutenu à l’Unité de gestion du projet en vue d’une mise en œuvre réussie au bénéfice des populations.