l’importation du carburant, car le continent manque de raffineries suffisantes pour répondre à ses besoins. Les fluctuations des devises locales par rapport au dollar américain, utilisé pour les transactions pétrolières, aggravent également cette situation. Les coûts de maintenance des appareils et les primes d’assurance plus élevées en raison des risques économiques et politiques sur le continent ajoutent une pression supplémentaire sur les compagnies aériennes.La manière dont les billets d’avion sont vendus en Afrique joue également un rôle dans leur coût. De nombreuses entreprises, souvent basées à l’étranger, achètent des billets à prix réduit auprès des compagnies aériennes et les revendent à des tarifs beaucoup plus élevés. Cette pratique rend l’accès aux voyages aériens encore plus difficile pour les Africains. Pour remédier à cette situation, il est suggéré de mettre en place une meilleure régulation du marché de la distribution des billets. Cela permettrait de limiter les abus et d’assurer que les prix reflètent véritablement ceux fixés par les compagnies aériennes.Les aéroports sont souvent insuffisantsEnfin, les infrastructures aéroportuaires en Afrique sont souvent insuffisantes et mal adaptées pour gérer un volume élevé de trafic aérien. Les aéroports manquent parfois d’équipements modernes, ce qui limite leur capacité à accueillir plus de vols et à réduire ainsi les coûts associés.De plus, la fiscalité pesant sur les compagnies aériennes est souvent lourde. Les taxes multiples et peu harmonisées entre pays augmentent considérablement les coûts opérationnels. Ces charges sont généralement répercutées sur le prix des billets, rendant ainsi le transport aérien moins accessible.