Alors qu’elle était enceinte, une femme habitant au Texas a découvert que son mari lui glissait discrètement des substances abortives dans ses boissons
médicament utilisé pour provoquer des avortements. Afin de conforter ses doutes, Catherine a fait appel à un détective privé, qui a installé des caméras dans la gaine de ventilation de la cuisine.
« Mon mari est venu à la maison et m’a préparé une boisson dans la cuisine [ndr le jour même de l’installation de la caméra par le détective] » a raconté Catherine. Et la vidéo a été particulièrement révélatrice. Catherine y a vu son époux verser du jus dans un gobelet en plastique rose et y verser les comprimés écrasés qu’il gardait dans un sac plastique dans sa poche. « On pouvait le voir, un demi-centimètre à un centimètre [ndr de poudre], dans chaque boisson. »
Des preuves accablantes, mais une sentence décevante
Suite à ces preuves, Catherine a donc déposé plainte contre son époux et demandé le divorce. Mason a tout d’abord été accusé de voies de fait pour avoir voulu provoquer un avortement. Mais lorsqu’il est passé devant le juge en février, il a finalement accepté de plaider pour des faits de blessures sur un enfant et agression sur une personne enceinte. Il a écopé de 180 jours de prison et 10 années de probation. Mais aux yeux de Catherine, la peine de prison est largement insuffisante.
Leur fille, prénommée Joséphine, est née grande prématurée à environ 32 semaines en août 2022 et a par la suite passé plus de trois mois à l’hôpital. « Je ne pense pas qu’une peine de 180 jours [ndr de prison] soit réellement considérée comme juste pour avoir tenté de tuer notre enfant à sept reprises. » a déclaré Catherine.