Face à la montée des violences dans les rues de la capitale haïtienne, le Premier ministre Ariel Henry a accepté de démissionner. C’est l’une des revendications majeures des gangs qui ont pris en otage Port-au-Prince depuis plusieurs semaines.
Haïti : contesté, le Premier ministre Ariel Henry rend le tablier
Sa démission était réclamée par des gangs qui ont engagé des combats dans la capitale depuis plusieurs semaines. Hors du territoire, Ariel Henry n’a pas pu retourner à Port-au-Prince. Il est resté bloqué à Porto Rico. C’est d’ailleurs depuis cette position qu’il a accepté de satisfaire à la demande des gangs.
Ce lundi 11 mars 2024, le président du Guyana et de la Caricom, Mohamed Irfaan Ali, a annoncé la démission du désormais ancien Premier ministre Ariel Henry. C’était au cours d’une conférence de presse animée à l’occasion d’une réunion tenue en Jamaïque sur la crise en Haïti.
Par la même occasion, il a annoncé un accord de gouvernance transitoire pour « une transition pacifique du pouvoir, à la continuité de la gouvernance, à un plan d’action à court terme en matière de sécurité et des élections libres et équitables ».