Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le nouvellement élu président du Sénégal, affiche sa détermination à redéfinir les contours de la relation historique entre son pays et la France. À l’issue d’un scrutin qui l’a vu triompher contre Amadou Ba, le candidat de la coalition au pouvoir, Faye s’apprête à instaurer une politique étrangère marquée par l’équité et le respect mutuel.
Le président Faye souligne l’importance d’un partenariat « respectueux » avec tous les alliés internationaux, insistant particulièrement sur une collaboration « gagnant-gagnant » avec la France. Toutefois, il prévoit une refonte significative des accords existants, y compris ceux liés à la défense et à la pêche, pour mieux servir les intérêts sénégalais. Fidèle à sa vision d’un Sénégal autonome et prospère, Faye envisage une rupture avec le franc CFA, une monnaie héritée de la période coloniale, perçue comme un frein à l’autonomie économique.
Ce changement s’inscrit dans un désir plus large de réaffirmer la souveraineté nationale à travers l’adoption d’une monnaie propre au Sénégal. Le président élu critique la dépendance économique et les déséquilibres engendrés par les arrangements actuels avec la France. Il appelle à un réexamen des termes de coopération pour garantir une répartition plus juste des bénéfices et promouvoir le développement endogène.
Cette nouvelle orientation ne se limite pas à la France ; elle vise également à diversifier les partenariats internationaux du Sénégal. Faye entend élargir le réseau des alliés économiques du pays pour réduire sa dépendance envers un nombre restreint de partenaires traditionnels. En définitive, l’administration Faye se positionne pour un changement de paradigme dans les relations internationales du Sénégal, cherchant à équilibrer souveraineté et coopération. Ces démarches ambitieuses pourraient redéfinir l’avenir économique et politique du Sénégal sur la scène mondiale, marquant une ère de renaissance pour le pays.