Le balafon est désormais inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. La nouvelle tombée le 6 décembre dernier est accueillie avec joie et fierté par des joueurs de balafon mais aussi des acteurs culturels du Mali.
Souleymane Traoré dit « Néba Solo » est un célèbre artiste balafoniste malien. Il se réjouit de la nouvelle de l’inscription du balafon au patrimoine culturel de l’UNESCO estimant que cette décision aura un grand impact sur le Balafon. « Nous sommes très heureux de cette nouvelle. Cela va permettre à ceux qui n’accordaient pas assez d’importance au balafon de prendre soin de cet instrument de musique et pousser d’autres personnes à s’y intéresser », affirme l’artiste. Pour Néba Solo, « c’est un acte qui va revaloriser le balafon de génération en génération. Et les gens peuvent bien en profiter aussi ».Promouvoir le balafon et ses maîtresAdama Traoré président de la fédération des artistes du Mali FEDAMA. Il estime que nous devons nous interroger sur ce que nous pouvons faire pour valoriser le balafon. Il appelle l’État à accompagner les centres de formation et les maîtres du balafon pour une réelle valorisation de cet instrument. « C’est très bien que l’UNESCO s’intéresse à un instrument qui est le nôtre. Mais nous devons faire en sorte que la transmission qui se fait de façon traditionnelle que ces centres de transmission soient labellisés et que les maîtres du balafon soient reconnus comme étant des grands créateurs et qu’on puisse les aider à faire la transmission de l’instrument », propose le Président comme quelque chose de concret qu’on peut faire.Cette inscription marque est une reconnaissance internationale de la richesse culturelle partagée par plusieurs pays à travers le monde notamment le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire la Guinée, l’Indonésie, entre autres.