Le récidiviste qui roulait sous l’effet de drogue a donné une version folle concernant une boule anti-stress qui aurait été positive aux amphétaminesL’automobiliste se trouvait au volant d’un véhicule qui n’était ni assuré, ni immatriculé, ni en ordre de contrôle technique.Un habitant de Florenville, dans la région luxembourgeoise, a écopé d’une peine de 200 heures de travail ou 6 mois de prison, une d’échéante du permis de 6 mois et devoir repasser les examens de conduite théorique, pratique, médical et psychologique après avoir été contrôlé alors qu’il se trouvait sous l’effet de stupéfiants au volant d’un véhicule qui n’était pas en ordre.L’intéressé est déjà bien connu des diverses juridictions belges pour ne pas respecter le code de la route. En effet, il avait déjà à son actif pas moins de six condamnations en termes de roulage avant cette nouvelle décision. Une accumulation de condamnations qui lui a valu d’être sous la surveillance d’un bracelet électronique.Cette fois, il fait appel d’une condamnation à 6 mois de prison ferme, d’une nouvelle déchéance et d’une amende prononcées après de nouvelles infractions constatées par la police d’Esneux le 11 octobre 2021. Les inspecteurs ont eu le nez fin lorsqu’ils ont constaté que le véhicule conduit par l’intéressé était mal stationné…Ainsi, leur contrôle a été particulièrement fructueux. Ainsi, l’homme se trouvait sous l’effet de drogues. Il avait consommé de la cocaïne et pris un médicament. Le véhicule qui venait de lui être prêté n’était pas en ordre. Alors qu’il avait entièrement reconnu les faits lors de son audition par la police, le suspect a fait une courbe rentrante des plus étonnantes devant les juges. « La voiture était assurée », a expliqué le prévenu, lors de son premier passage devant les magistrates. « Elle n’était pas en ordre d’immatriculation, ni de contrôle technique. Mais j’avais l’assurance avec moi contrairement à ce qui est indiqué sur le procès-verbal que j’ai signé. »L’homme a ensuite eu une explication tout à fait étonnante. « Ma voiture a été saisie parce qu’une boule anti stress a été trouvée. Cette boule appartenait à ma fille et était positive aux amphétamines. Les policiers pensaient que je transportais de la drogue. J’ai été arrêté pendant huit heures. J’ai même contacté la directrice de l’école dans laquelle ma fille était scolarisée où la balle aurait été échangée. »L’homme a indiqué ne jamais avoir eu de nouvelles concernant cette affaire… « J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une caméra cachée », a-t-il poursuivi.Le tribunal a estimé les faits établis et a décidé d’accorder une mesure de clémence au récidiviste.