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Bobi Ladawa, veuve de Mobutu, souhaite rentrer en RDC

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C’était une rencontre symbolique et chargée d’émotion. Lors d’une visite de courtoisie à Rabat, la Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a rencontré Bobi Ladawa, la veuve de l’ancien président Mobutu Sese Seko.Au cours de cette entrevue, Bobi Ladawa a exprimé son profond désir de retourner dans son pays natal, la RDC. Cependant, elle a insisté sur la nécessité d’un accueil respectueux et d’une installation qui reflète son statut et son rôle dans l’histoire du pays.« Je veux rentrer dans mon pays, mais je ne veux pas être dehors. Je ne souhaite pas habiter à l’hôtel ou vivre en famille. Je veux une maison propre à moi, » a déclaré Bobi Ladawa, manifestant son souhait de retrouver un cadre de vie digne, à l’abri des incertitudes logistiques ou des solutions temporaires.Cette rencontre, tenue en marge du séjour de la Première ministre pour le Forum MEDays et le renforcement des relations bilatérales entre la RDC et le Maroc, a été marquée par des échanges empreints d’émotion et de symbolisme.Judith Suminwa a souligné l’importance de cet échange, affirmant que cette visite s’inscrit dans une démarche de reconnaissance des figures qui ont marqué l’histoire du pays. « Elle a été une figure importante dans notre pays, et c’était juste de pouvoir la voir et d’échanger avec elle. Elle m’a donné de bons conseils en tant que mère, » a-t-elle déclaré, visiblement émue.Malgré des décennies d’exil, Bobi Ladawa reste profondément attachée à son pays natal et suit de près son actualité. Elle s’est réjouie de la nomination de Judith Suminwa en tant que Première ministre, soulignant la portée historique de cette désignation.« Quand j’ai appris qu’une femme avait été nommée Première ministre, je me suis réjouie. C’est la femme qui tient la famille. Si nous parvenions à avoir une parité égale dans le gouvernement, en nommant, par exemple, 6 hommes et 6 femmes, le pays changerait. Les femmes travaillent mieux que les hommes, » a-t-elle déclaré.À travers ce dialogue intergénérationnel, Judith Suminwa a rendu hommage à l’héritage de la famille Mobutu et à sa contribution à l’histoire de la RDC. « Je pense que cette rencontre m’a permis de recevoir de précieux conseils et de me connecter à une figure qui a marqué notre pays, » a-t-elle conclu.

Aya Nakamura ventre à l’air dans un top bandeau ultra-décolleté, elle fait monter la température sur Instagram

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Avec sa dernière publication Instagram, Aya Nakamura a enflammé le réseau social. La chanteuse a fait mouche avec son look laissant apercevoir son ventre et son décolleté.En quelques années, Aya Nakamura est devenue l’une des chanteuses francophones les plus populaires autour de la planète. Et si elle fait danser le monde entier avec des tubes comme Djadja ou Pookie, elle se distingue aussi par son style. En effet, la musicienne affiche toujours des looks tendances qui lui ressemblent. Et bien entendu, elle n’hésite pas à dévoiler ses talents sur ses réseaux sociaux. C’est ce que nous avons encore remarqué ce 27 novembre avec sa dernière publication Instagram. La jeune femme a dévoilé le dernier look qu’elle a mis au point et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas passé inaperçu.Aya Nakamura au top de la modeSur le carrousel de photos publié par la chanteuse, on peut la découvrir dans un ensemble de la maison Jacquemus. Celui-ci était composé d’un top bandeau beige comprenant le nom de la marque en majuscules blanches. Combinée à un bermuda de la même couleur, cette pièce laissait apparaître le ventre de la star ainsi qu’un décolleté plongeant. Avec ça, Aya Nakamura a misé sur un long manteau de fourrure blanc qui comprenait un col XXL avec des poils plus longs. Enfin, elle a ajouté une touche d’élégance avec des bottes en cuir camel originales parfaitement assorties à son petit sac à main. Avec un beauty look tiré à quatre épingles, la star était absolument magnifique.La star en passe de devenir une icône fashionSi Aya Nakamura nous a encore laissés bouche bée avec son sens du style, c’est loin d’être la première fois. Lors de chacune de ses apparitions, la jeune femme réussit le pari de faire un sans-faute sans avoir peur d’expérimenter. Et pour cause, la mode, elle connaît bien puisqu’elle a fait des études de modéliste avant de se lancer dans la musique à plein temps. Elle a d’ailleurs expliqué qu’elle aimerait un jour avoir sa propre marque de vêtements. Et cela pourrait se faire plus vite qu’on ne le croit tant la chanteuse prend de l’ampleur dans la sphère fashion. Notons qu’elle est la seule star franco-malienne à avoir eu l’honneur d’être invitée à l’événement mode le plus important de l’année : le Met Gala. Rien que ça !

Zidane chez les Bleus, c’est annoncé

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Alors que Didier Deschamps est contesté à la tête des Bleus à un an et demi de la Coupe du monde 2026, Zinédine Zidane « va reprendre l’équipe de France », comme l’affirme un proche de « Zizou » en direct sur France 2 !C’est un fait: malgré le piteux spectacle proposé par l’équipe de France, Didier Deschamps ne quittera pas son poste de sélectionneur avant la Coupe du monde 2026 en Amérique du nord. Sauf terrible catastrophe, les Bleus n’étant pas encore qualifiés pour le Mondial… Le coach des champions du monde 2018 et vice-champions du monde 2022 est sous contrat jusqu’en 2026 et la FFF n’a aucun intérêt à rompre le contrat de « La Dèche ». Zinédine Zidane attend depuis 2021 et son départ du Real Madrid, il attendra encore un an et demi. Simple.« Zizou » est pourtant annoncé à la tête des Bleus par Jamel Debbouze ! L’humoriste de 49 ans, qui a lancé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec son ami Zidane le 26 juillet dernier, était l’invité du 20 heures de France 2, dimanche dernier, et le présentateur Laurent Delahousse lui a demandé s’il n’avait pas un « scoop » sur l’avenir du natif de Marseille. « J’étais avec lui avant-hier, il vous passe le bonjour », a lancé le Trappiste, toujours aussi taquin, avant de balancer: « Je ne peux rien vous dire, mais il va reprendre l’équipe de France ! ». Et de se marrer.Debbouze et Zidane, un secret bien gardéJamel Debbouze est revenu sur le clip tourné au Stade de France avec Zinédine Zidane qui a fait office de lancement de la cérémonie d’ouverture des JO. « C’était un moment extraordinaire, avoir la chance d’être en face de Zizou Christ ! Je n’avais pas le droit de le dire, c’était un secret, ils ont tenu le secret jusqu’au bout et tout le monde l’a découvert en même temps que moi quasiment », a lancé le comédien, qui a débarqué dans un SDF vide de monde avant de donner la flamme à un Ballon d’Or 98 qu’il a renommé « Zizou Christ ».Et à Jamel Debbouze de conclure avec humour sur la légende de l’équipe de France: « Mais en tout cas, j’ai une affection démesurée pour Zinédine Zidane. J’ai failli appeler ma faille Zizou. C’est grâce à ma femme que j’ai rétrogradé ».

Aimé Jacquet, la triste disparition

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Alors qu’il a fêté son 83e anniversaire ce mardi, Aimé Jacquet se montre d’une très grande discrétion dans les médias depuis plusieurs années, ne faisant que quelques rares apparitions pour des matches caritatifs.Aimé Jacquet a forcément reçu quelques mots de ses anciens joueurs, les Bleus de 1998 en tête. Sur les réseaux sociaux, Saint-Etienne ou l’équipe de France ont ainsi eu une attention pour lui. Mardi, Aimé Jacquet célébrait en effet son 83e anniversaire. Le natif de Sail-Sous-Couzan demeure une figure emblématique du football français. Conséquence du sacre de ses Bleus à la Coupe du monde 1998.Pour autant, l’ancien milieu de terrain demeure d’une discrétion à toute épreuve, refusant toutes les demandes d’interviews. Aimé Jacquet s’est bien essayé au métier de consultant au début des années 2000 pour Canal+ mais l’expérience fut de courte durée. « Il a trop de respect pour ses anciens collègues techniciens pour se permettre de les critiquer. Surtout avec la campagne médiatique qu’il a connue avant la Coupe du monde, qui l’a marqué à vie », avait expliqué Philippe Tournon, l’ancien chef de presse des Bleus, auprès de Ouest France à l’occasion de ses 80 ans.Aimé Jacquet moins intéressé par le foot« En plus, Aimé a décroché avec le foot. Il ne se sent plus légitime à en parler. Il regarde les Bleus ou quelques gros matches à la TV, oui, mais comme simple supporter ou spectateur. Le foot n’est plus important dans sa vie », avait-il rajouté. Aimé Jacquet refuse également la (très) grande majorité des sollicitations dont il est l’objet. Il n’était pas, il y a dix jours, aux 50 ans du Montpellier Hérault et avait également brillé par son absence au centenaire de Lescure au printemps dernier.Etrangement presque, Aimé Jacquet était en revanche présent, début juin, au match ayant opposé l’équipe de France des légendes aux anciens du SM Caen. Une rencontre de gala pour la bonne cause, les bénéfices devant parvenir à l’association Bleuet de France. L’ancien sélectionneur tricolore s’était bien gardé de répondre aux médias présents. Il l’avait fait à l’automne dernier à l’occasion des 50 ans de l’INF à Clairefontaine, envoyant quelques mots doux à destination de Didier Deschamps. « On peut aller très, très loin », avait-il glissé. Quelques mois plus tôt, il avait tenu à apporter son soutien au FC Annecy, victime collatérale de l’affaire Bordeaux-Rodez et pour le moment relégué en National.Pour le reste, malgré l’Euro en Allemagne cet été ou le 25e anniversaire du sacre des Bleus à la Coupe du monde en 1998, Aimé Jacquet reste loin des choses du football, goûtant sa vie paisible en Haute-Savoie. « Mon quotidien, ce sont les amis, c’est me consacrer à d’autres, très tranquillement », avait-il soufflé au JDD à l’occasion du 20e anniversaire du sacre de 1998.

Les départs de la CEDEAO affectent les relations commerciales

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Les gouvernements militaires d’Afrique de l’Ouest ont formé l’Alliance des États du Sahel après avoir quitté la CEDEAO. L’impact sur la croissance pourrait être profond.Le bloc régional d’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, vit une année difficile, après l’annonce du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui sera effectif en janvier. Les trois pays ont formé une organisation régionale alternative, l’Alliance des États du Sahel (AES).Progressivement, ces pays de l’AES se rapprochent de la Russie, ce qui crée une fracture régionale. Des pays comme le Nigeria et le Bénin, qui conservent des liens plus étroits avec l’Occident, voient leurs relations devenir de plus en plus difficiles.« En se retirant de la CEDEAO, les juntes militaires du Sahel ont effectivement relâché la pression que le bloc exerçait sur elles pour qu’elles rendent le pouvoir aux civils. »Les retombées pourraient avoir un impact significatif sur les affaires et le commerce dans toute la région, explique Flavien Baumgartner, analyste de l’Afrique subsaharienne chez Dragonfly, une société de conseil en matière de sécurité et de risques politiques.« Les principales conséquences de l’éclatement seront le rétablissement des droits de douane, la fin probable de la libre circulation transfrontalière des personnes et la consolidation de la mainmise des juntes sur le pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger », prédit-il.La nécessité pour l’AES de démontrer son indépendance vis-à-vis de la CEDEAO – et la concurrence avec celle-ci – signifie que les pays de l’AES sont fortement incités à garder leurs échanges commerciaux pour eux. Mais il s’agit là d’un défi de taille pour les pays sahéliens, qui sont tous enclavés et commercent donc beaucoup avec les autres marchés d’Afrique de l’Ouest avec lesquels ils partagent des frontières terrestres.« Les pays du Sahel sont généralement moins développés et moins urbanisés que les pays côtiers et produisent principalement des produits agricoles qu’ils échangent avec les pays côtiers », explique Antoine Drogoul, représentant du Sénégal pour Africa Practice, une société de conseil qui conseille les investisseurs et les organisations de développement.« En retour, ils importent une grande partie du reste de leur consommation, en utilisant les ports des pays côtiers comme points d’entrée et entrepôts. Cela les rend très dépendants des bonnes relations, formelles et informelles, avec leurs voisins. »Inquiétudes sur les infrastructuresLa réduction du commerce régional touchera également les États côtiers. Environ deux tiers des mouvements de bétail en Afrique de l’Ouest franchissent une frontière internationale, généralement en traversant le Sahel pour atteindre des marchés côtiers plus importants comme Abidjan. Près de 55 % de la viande consommée en Côte d’Ivoire est produite au Mali, au Burkina Faso et au Niger.Des noix de Karité.Les pays de l’AES ont également suspendu la fourniture d’autres produits de base à la région. Ce mois-ci, le Burkina Faso et le Mali ont suspendu les exportations de noix de karité, ce qui a provoqué une flambée des prix dans les pays côtiers.Pourtant, les marchés locaux du Burkina Faso et du Mali étant désormais saturés par ce produit, la nécessité de poursuivre le commerce pourrait entraîner une augmentation de la contrebande transfrontalière.En fonction de l’ampleur des retombées régionales, l’engagement en faveur de grands projets d’infrastructure en Afrique de l’Ouest, notamment des projets multinationaux de chemins de fer et d’oléoducs, pourrait également être remis en cause.Parmi les projets d’importance régionale figurent un projet de chemin de fer de 284 km reliant le Niger et les deuxièmes plus grandes villes du Nigeria, Maradi et Kano, ainsi que le projet de gazoduc transsaharien de 4 100 km.En mars, le ministre nigérien des transports a insisté sur le fait que le chemin de fer Maradi-Kano serait réalisé. Le même mois, S&P Global a rapporté que le Nigeria envisageait un gazoduc de 5 600 km vers le Maroc au lieu du gazoduc transsaharien en raison des tensions avec le Niger. Le nouveau projet traverserait treize États côtiers.D’autres efforts d’infrastructure régionale, tels que l’entretien des routes sur les principales liaisons de transport entre les pays de la CEDEAO, pourraient également être affectés. Si les pays de l’AES décident de se retirer de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’organisation de huit États principalement francophones qui partagent le franc CFA ouest-africain, les ramifications régionales seraient encore plus importantes. Jusqu’à présent, rien n’indique qu’ils le feront.Différends bilatéraux et fermetures de frontières« L’abandon du franc CFA serait plus risqué et beaucoup plus compliqué que le retrait de la CEDEAO », explique Antoine Drougoul. « La sortie de la CEDEAO sans accord mettrait fin à la libre circulation des personnes, des biens et des services avec les pays non-membres de l’UEMOA comme le Nigeria, la Guinée et le Ghana, mais le maintien de leur appartenance à l’Union pourrait contribuer à atténuer ces effets économiques. »Entre-temps, les fermetures récurrentes de frontières et les différends bilatéraux entre les pays de l’AES et de la CEDEAO pèsent également sur le commerce. Alors que la plupart des sanctions de la CEDEAO à l’encontre du Niger, de la Guinée et du Mali ont été levées en février, le Niger a décidé de maintenir ses frontières fermées aux marchandises en provenance du Bénin, alléguant que son voisin hébergeait des forces françaises qui entraînaient d’autres personnes pour déstabiliser le Niger. Selon les estimations, cette décision a coûté au pays 1,8 million de dollars par jour.Oil and gas industry background. Oil pump silhouette against nigeria flag. 3D Rendering.« Les conflits régionaux tels que celui qui oppose le Niger et le Bénin ont un effet négatif significatif sur les volumes d’échanges entre les deux pays et conduisent en fin de compte à une forte inflation des prix pour le peuple nigérien », explique Verner Ayukegba, premier vice-président de la Chambre africaine de l’énergie.« Le réacheminement des marchandises entraîne un coût plus élevé pour les Nigériens et une perte de revenus pour les opérateurs de transit au Bénin. »La fermeture de la frontière s’est notamment révélée très problématique pour le secteur pétrolier et gazier, car le pétrole nigérien est exporté via un oléoduc de 6 milliards $ construit par la Chine et qui passe par le Bénin.Les relations se sont quelque peu améliorées, puisque un million de barils de pétrole brut, qui avaient été stockés dans le port béninois, ont été chargés à bord d’un pétrolier en vue de leur exportation en août. Cette mesure a été largement considérée comme le premier pas vers une normalisation des relations, bien que Niamey n’ait toujours pas rouvert sa frontière avec le Bénin.« Les fermetures de frontières créent de l’incertitude », explique Antoine Drogoul. « Pour les pays fortement interconnectés par le commerce régional, ces fermetures ont un effet amplifié, ralentissant l’activité économique et ayant un impact sur les industries locales qui dépendent du commerce. »Le secteur de l’uranium a également été durement touché par la fermeture des frontières. En octobre, le français Orano a demandé l’arrêt temporaire des dépenses d’extraction et de traitement du minerai de sa mine de Somair au Niger, dans laquelle elle détient une participation de 60 %, en invoquant la fermeture du principal corridor d’exportation.L’entreprise a également été froissée par une interview que le ministre nigérien des mines, le colonel Abarchi Ousmane, a accordée à des médias russes, dans laquelle il s’interrogeait sur l’avenir des entreprises françaises dans le pays.Malgré les tensions, certaines relations résistent. « La Côte d’Ivoire a tiré parti de la dynamique régionale pour stimuler le commerce avec les pays de l’AES, le Mali et le Burkina Faso augmentant considérablement leurs importations en provenance de Côte d’Ivoire en 2023 », explique Antoine Drogoul. « Le commerce entre ces trois nations a doublé entre 2019 et 2023, restant résilient malgré les tensions politiques. »Il existe également des opportunités pour les pays de tisser des liens au fur et à mesure de la réorganisation régionale.Un fossé permanent ?« Nous assisterons probablement à une augmentation des échanges inter-ASE », explique l’analyste. « Des pays comme le Togo et la Guinée, ainsi que le Tchad, pourraient profiter de leurs liens politiques plus étroits pour augmenter le volume de leurs échanges avec les pays de l’AES. Les pays d’Afrique du Nord, comme l’Algérie et le Maroc, seront de plus en plus en concurrence avec les États côtiers pour les exportations et les importations. »Malgré cela, l’incapacité à ramener les pays de l’AES dans le giron de la CEDEAO – en dépit de la levée de nombreuses sanctions à leur encontre –, crée de nombreuses difficultés pour les opérations commerciales.Les drapeaux des pays membres de la CEDEAO.La nature volatile des gouvernements militaires, en particulier dans le Sahel, rend les entreprises vulnérables à des politiques erratiques et impulsives qui ont des répercussions considérables sur les bénéfices. Les pays de l’AES étant sceptiques ou hostiles aux liens avec l’Occident, l’impact sur les entreprises occidentales d’extraction des ressources naturelles pourrait être prononcé, selon Flavien Baumgartner.« En se retirant de la CEDEAO, les juntes militaires du Sahel ont effectivement relâché la pression que le bloc exerçait sur elles pour qu’elles rendent le pouvoir aux civils », explique l’expert de Dragonfly. Selon qui « il est presque certain qu’elles tenteront désormais de mettre en œuvre leurs propres programmes politiques, qui sont pour la plupart anti-occidentaux ; les juntes ciblent cette industrie pour exercer un plus grand contrôle sur les mines et augmenter leurs revenus ».

Niger : Une usine de fabrication de fer à béton voit le jour à Tahoua, offrant 120 emplois aux jeunes

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Le Niger a inauguré une nouvelle usine de fabrication de fer à béton dans la région de Tahoua. Cette usine a été construite par la société Niger Steel Group Company Ltd et se trouve dans la cimenterie de Badaguichiri. Le but de ce projet est de réduire la dépendance du Niger vis-à-vis des importations de matériaux de construction, ce qui est très important pour le développement de l’industrie dans le pays.L’usine a coûté environ deux milliards de francs CFA (près de trois millions de dollars) et peut produire jusqu’à 20 000 tonnes de fer à béton par an. Elle a aussi créé 120 emplois pour les jeunes de la région, ce qui est une très bonne nouvelle, car le chômage des jeunes est un grand problème au Niger. En plus d’augmenter la production locale, l’usine devrait aussi aider à renforcer l’économie du pays en utilisant des ressources locales.Ce projet arrive dans un contexte où le gouvernement nigérien cherche à soutenir l’industrie locale. La cimenterie de Badaguichiri, où se trouve la nouvelle usine, a été construite grâce à un partenariat avec la Chine et a été inaugurée en 2023. Avec une capacité de production de 3 000 tonnes de ciment par jour, elle montre comment le Niger essaie d’attirer des investissements étrangers et de développer son secteur industriel.Pour aider l’usine à produire du fer à béton, le gouvernement a interdit l’exportation de la ferraille. Cela signifie que la matière première restera disponible pour les industries locales, ce qui est essentiel pour leur succès. “Ce projet représente un pas important vers la réduction de notre dépendance aux importations de matériaux de construction”, a expliqué le ministre du Commerce et de l’Industrie, Seydou Asman, lors de la cérémonie d’inauguration.Le gouvernement encourage aussi Niger Steel Group à transformer les matières premières sur place en leur offrant des avantages fiscaux. Cela fait partie d’une stratégie plus large de développement de l’industrie manufacturière, qui est très importante pour diversifier l’économie et créer des emplois.En plus de créer des emplois, cette usine montre que le Niger veut garantir son approvisionnement en matériaux de construction locaux. Le gouvernement espère que d’autres entreprises suivront et investiront dans la transformation des ressources du pays, faisant de l’industrialisation un élément central du développement économique du Niger.

Primature : Le Général Abdoulaye Maiga désormais Premier ministre plein

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Ministre d’Etat sortant en charge de l’administration territoriale, il remplace Choguel Maiga aux commandes du gouvernement dont il était le porte-voix auprès de l’opinion nationale et de la communauté internationale.À travers le décret présidentiel N⁰0655 PTRM lu à la télévision nationale, dans la matinée du jeudi 21 novembre 2024, le Général de division Abdoulaye Maiga est nommé Premier ministre, chef de gouvernement. On pressenti une et difficile tâche de constituer une équipe gouvernementale dans les jours suivants, mais, moins de 2 heures après sa nomination, la liste est tombée. De quoi laisser penser qu’elle était prête depuis la clôture du meeting de clarification du président du Comité stratégique du M5-RFP.Baron du pouvoir militaire révélé par l’avènement de «anciens colonels», Abdoulaye Maiga était jusque la veille de sa nomination le porte-parole du gouvernement démis. Unique ministre d’Etat, il venait en deuxième position dans la préséance et restait intraitable sur la souveraineté du Mali. Depuis le premier congé maladie de son prédécesseur, en 2022, il a su marquer l’opinion par ses sorties fracassantes à l’ONU et son intransigeance sur le dossier des 49 militaires ivoiriens. Un moment où des mouvements de soutien avaient ouvertement fait campagne pour son maintien définitif aux commandes de la cité administrative.Connu pour ses sorties tonitruantes et ses réactions épidermiques aux ingérences étrangères, c’est un stratège de choc qui devra donc conduire le Mali au retour à l’ordre constitutionnel. Il se retrouve dans la continuité de ce qu’il a débuté depuis 2 ans dans une équipe dont il connaît tous les membres. Sauf qu’il ne sera désormais jugé que sur la base des résultats en tant que fusible de fait du président de la Transition, qui jouit d’un PM apolitique. À l’image du chef du gouvernement débarqué en 2020 avec IBK, Abdoulaye Maiga conserve aussi son portefeuille initial de l’administration territoriale. Cela signifie qu’il sera l’organisateur des futures élections avec une éventuelle présidentielle en avril 2025.D’ores et déjà, il devra faire oublier un acteur qui a divisé et fortement mis à mal l’arène politique. Sa bonne relation avec le monde politique pourrait être déterminante pour une suite apaisée de la transition, quoiqu’il soit attendu sur le dossier des 11 leaders détenus en tant que double tutelle des partis politiques.

Niafunké : Un accident fluvial mortel sur le fleuve Niger, près du village d’Attara (Nord)

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Niafunké, 26 nov (AMAP) Deux pinasses transportant plusieurs personnes et beaucoup de marchandises ont fait collision entre 3 et 4 heures du matin, dans la nuit du samedi au dimanche 24 novembre, non loin du village d’Attara dans le cercle de Niafunké.Selon des sources concordantes, plusieurs personnes sont portées disparues et une importante quantité de biens et de marchandises est restée sous les eaux. A date de lundi matin 25 novembre, un seul corps sans vie aurait été repêché.Les embarcations, qui ont quitté Mopti pour Niafunké, Tonka puis Diré, circulaient dans la même direction, indiquent les mêmes sources, ajoutant qu’il est difficile d’avoir plus d’informations puisque la zone de l’accident n’est couverte par aucun réseau.En outre, elle se situe dans une zone où il y a une forte présence des Groupes armées terroristes (GAT ce qui rend difficile l’assistance aux sinistrés.Certaines sources nous ont indiqué que les responsables présumés de ce drame auraient voulu camoufler la gravité de l’accident craignant les sanctions des autorités. Ils ne seraient pas arrivés á Niafunké, depuis deux jours, pour fournir plus de détails.Chaque année des accidents semblables, causant plusieurs dizaines de morts, se produisent sur les eaux du fleuve Niger. Ils sont, la plupart dus à l’imprudence, la négligence et la surcharge, malgré de multiples rappels des consignes de sécurité des autorités nationales et locales.

Voici ce que cela signifie quand un motard met son casque au sol derrière sa moto

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Pourquoi les motards déposent-ils parfois leur casque au sol derrière leur moto ? Voici la signification qui se cache derrière ce geste.Il y a des signes qui ne trompent pas et ceux des motards forment tout un art. La solidarité de ces derniers n’est un secret pour personne, au point qu’ils ont même développé leur propre langage. En effet, bon nombre de codes sont utilisés par motards pour communiquer entre eux. Que ce soit pour signaler un danger, indiquer une direction ou encore manifester un geste de courtoisie, ces signes renforcent leur esprit de communauté, mais garantissent aussi leur sécurité sur la route vis-à-vis des autres conducteurs.Peut-être avez-vous déjà remarqué que les motards sortaient leur pied droit après vous avoir dépassé par exemple ? Non, le motard n’a pas envie de détendre sa jambe. N’y voyez pas non plus un geste de mécontentement de la part du motard, autrement dit, il ne cherche pas donner un coup de pied dans votre portière ! Au contraire, ce dernier cherche simplement à vous remercier de lui avoir facilité le passage.Que signifie un motard qui dépose son casque au sol derrière sa moto ?Il y a ainsi de nombreux gestes qui méritent d’être décodés pour éviter tout malentendu et mieux comprendre ce langage corporel propre à la communauté des motards. Que ce soit entre eux ou à destination des automobilistes, tous ces signes ont une signification bien précise. Parmi ceux-ci, l’un des plus surprenants est très certainement celui du casque posé sur le sol alors que la moto est arrêtée sur le bord de la route.Cette mise en scène est généralement associée à la malchance. En effet, le casque est l’équipement de protection essentiel visant à protéger le crâne de tout choc. Contrairement aux automobilistes, les motards sont beaucoup plus exposés aux risques d’accidents et donc plus vulnérables aux chocs. Ainsi, le port d’un équipement de protection homologué est essentiel, parmi lesquels le casque revêt une importance plus que capitale.Le casque, l’équipement de protection indispensable des motardsSa fonction principale est bien évidemment de protéger la tête en cas de choc, le crâne étant l’une des parties du corps les plus fragiles. Le moindre choc peut engendrer des traumatismes et des blessures graves irréversibles. C’est pourquoi, poser son casque sur le sol est perçu dans la communauté des motards comme un signe de malchance, faisant référence aux dangers auxquels ils font face.Malgré tout, ce geste peut être utilisé par un motard pour signaler un problème. Cela signifie que ce dernier se retrouve en situation de détresse. Soit le motard en question rencontre un simple problème mécanique, autrement dit une panne, ce qui est généralement le cas, soit il peut aussi s’agir d’un problème médical, de blessure ou autre. Ce code, bien connu de la communauté des motards, reste bien souvent une énigme pour les autres usagers de la route.MotardMotard garé au bord de la routeLe langage des motards à destination des usagers de la routeContrairement aux voitures qui utilisent leurs feux de détresse pour signaler un problème, les motos, elles, n’en sont pas toujours équipées. Ainsi, poser son casque sur la route est un moyen pour les motards d’attirer l’attention des conducteurs pour les inviter à ralentir ou s’arrêter pour leur venir en aide.La lumière étant faite sur ce code de motard, la prochaine fois que vous verrez un casque posé derrière une moto sur la route, vous saurez qu’il s’agit très probablement d’un problème mécanique. Si vous êtes en mesure de l’aider, vous pourrez ainsi vous arrêter pour lui prêter main-forte ou signaler sa présence aux services de police, par exemple.

Le récidiviste qui roulait sous l’effet de drogue a donné une version folle concernant une boule anti-stress qui aurait été positive aux amphétamines

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Le récidiviste qui roulait sous l’effet de drogue a donné une version folle concernant une boule anti-stress qui aurait été positive aux amphétaminesL’automobiliste se trouvait au volant d’un véhicule qui n’était ni assuré, ni immatriculé, ni en ordre de contrôle technique.Un habitant de Florenville, dans la région luxembourgeoise, a écopé d’une peine de 200 heures de travail ou 6 mois de prison, une d’échéante du permis de 6 mois et devoir repasser les examens de conduite théorique, pratique, médical et psychologique après avoir été contrôlé alors qu’il se trouvait sous l’effet de stupéfiants au volant d’un véhicule qui n’était pas en ordre.L’intéressé est déjà bien connu des diverses juridictions belges pour ne pas respecter le code de la route. En effet, il avait déjà à son actif pas moins de six condamnations en termes de roulage avant cette nouvelle décision. Une accumulation de condamnations qui lui a valu d’être sous la surveillance d’un bracelet électronique.Cette fois, il fait appel d’une condamnation à 6 mois de prison ferme, d’une nouvelle déchéance et d’une amende prononcées après de nouvelles infractions constatées par la police d’Esneux le 11 octobre 2021. Les inspecteurs ont eu le nez fin lorsqu’ils ont constaté que le véhicule conduit par l’intéressé était mal stationné…Ainsi, leur contrôle a été particulièrement fructueux. Ainsi, l’homme se trouvait sous l’effet de drogues. Il avait consommé de la cocaïne et pris un médicament. Le véhicule qui venait de lui être prêté n’était pas en ordre. Alors qu’il avait entièrement reconnu les faits lors de son audition par la police, le suspect a fait une courbe rentrante des plus étonnantes devant les juges. « La voiture était assurée », a expliqué le prévenu, lors de son premier passage devant les magistrates. « Elle n’était pas en ordre d’immatriculation, ni de contrôle technique. Mais j’avais l’assurance avec moi contrairement à ce qui est indiqué sur le procès-verbal que j’ai signé. »L’homme a ensuite eu une explication tout à fait étonnante. « Ma voiture a été saisie parce qu’une boule anti stress a été trouvée. Cette boule appartenait à ma fille et était positive aux amphétamines. Les policiers pensaient que je transportais de la drogue. J’ai été arrêté pendant huit heures. J’ai même contacté la directrice de l’école dans laquelle ma fille était scolarisée où la balle aurait été échangée. »L’homme a indiqué ne jamais avoir eu de nouvelles concernant cette affaire… « J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une caméra cachée », a-t-il poursuivi.Le tribunal a estimé les faits établis et a décidé d’accorder une mesure de clémence au récidiviste.

Rokia Traoré : la Cour italienne autorise son extradition vers la Belgique

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La Cour de cassation italienne a approuvé l’extradition de la chanteuse malienne Rokia Traoré vers la Belgique. Elle avait été condamnée par un tribunal belge pour ne pas avoir respecté une décision de garde concernant sa fille, actuellement sous la garde de son ex-compagnon Jan Goossens, un dramaturge belge. Cette décision vient confirmer un mandat d’arrêt européen émis par les autorités belges.Rokia Traoré a été arrêtée le 20 juin à l’aéroport de Rome, où elle se rendait pour un concert. Depuis, elle est en prison en Italie. La Cour de cassation, qui est le plus haut tribunal de justice en Italie, a rejeté tout recours possible pour empêcher son extradition. La décision repose sur le respect d’une directive de la Cour de justice de l’Union européenne en faveur de l’extradition de l’artiste.Cette extradition s’inscrit dans un long conflit entre Rokia Traoré et son ex-conjoint Jan Goossens, concernant la garde de leur fille âgée de neuf ans, qui vit actuellement au Mali. En 2023, Rokia Traoré a été condamnée en Belgique à deux ans de prison pour ne pas avoir respecté les termes de la garde. Selon son avocate, Maddalena Claudia Del Re, cette condamnation a été prononcée en son absence, sans qu’elle ait été correctement informée ni représentée par un avocat, ce qui constitue une violation de ses droits.Suite à la décision de la Cour italienne, Rokia Traoré devrait être transférée sous peu en Belgique. Cette extradition soulève des questions sur la suite de la bataille judiciaire concernant la garde de l’enfant. Pour Rokia Traoré, ce n’est pas seulement une question de garde, mais aussi une lutte contre une situation qu’elle considère injuste, surtout en raison de la nationalité belge de son ex-conjoint.Dans une lettre manuscrite à son avocate, Rokia Traoré a exprimé sa grande inquiétude sur la tournure des événements. Elle affirme que son ex-conjoint n’a jamais réellement pris soin de leur fille depuis cinq ans, et que la justice belge veut simplement la ramener en Belgique pour satisfaire les demandes du père. Elle parle de sa peur, du fait que sa fille ne peut plus voyager, et du traumatisme subi par son fils à cause de cette situation.Cette affaire a déjà eu de lourdes conséquences sur la famille de Rokia Traoré. L’artiste explique que sa fille est maintenant privée de ses déplacements habituels, et que son fils est également très affecté. Bien que la décision soit en conformité avec le droit européen, elle ne résout pas les difficultés humaines et les souffrances auxquelles la famille doit faire face.Cette décision judiciaire montre à quel point il est difficile de concilier les lois internationales avec la réalité des conflits familiaux qui dépassent les frontières. Beaucoup de personnes soutiennent Rokia Traoré, que ce soit au Mali ou à l’étranger, et espèrent qu’une solution respectant les droits de sa fille pourra être trouvée. La suite de cette affaire sera probablement suivie de près, car elle soulève des questions importantes sur la protection des enfants dans des conflits familiaux internationaux.

Crise d’électricité, vie chère, décrispation du climat sociopolitique: Les défis qui attendent le premier ministre Abdoulaye Maiga

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Le Général Assimi Goïta a mis fin, le mercredi 20 novembre 2024, aux fonctions du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et des ministres de son gouvernement. Sitôt fait, le Général Assimi Goita a nommé, hier jeudi, le Général de Division Abdoulaye Maiga, Premier ministre.Quelques heures après, celui-ci formait son gouvernement, une équipe forte de 28 membres. Le nouveau Premier ministre a cependant des défis. Des défis qui ont pour noms : Crise d’électricité, vie chère, décrispation du climat sociopolitique. Saura-t-il combler les attentes des Maliens ? La question mérite d’être posée, car déjà entre la crise énergétique et la vie chère, les Maliens ne savent plus aujourd’hui où donner la tête, tous espoirs nourris suite à des promesses et annonces fortes s’étant estompés. Comme conséquences, toutes les activités génératrices de revenu pour des millions de maliens sont soit au ralenti, soit à l’arrêt total, à cause de la crise énergétique, exacerbant une spéculation sans précédent sur les prix des matières premières et des denrées alimentaires.A cela s’ajoute une crispation sans précédent du climat socio-politique du pays, avec le rétrécissement des espaces de libertés, comme l’illustrent l’incarcération des 11 leaders politiques et la levée de boucliers de la classe politique nationale, qui semble avoir choisi de tout bouder, au moins jusqu’à leur libération, tout comme celle des autres détenus d’opinion.D’ailleurs, beaucoup pensaient que la révocation de Choguel Kokalla Maiga allait servir de tremplin pour le Président de la Transition de désamorcer la bombe sociale et politique à travers des mesures fortes visant à ressembler les Maliens autour du Mali. Ce qui semble loin d’être le cas, au regard de la célérité avec laquelle le gouvernement Abdoulaye Maiga a été formé. Comme disait l’autre, pour ne pas le nommer, il va pourtant falloir régler les problèmes des Maliens qui se portent très mal aujourd’hui à cause des crises évoquées. Surtout que, et là nous convenons avec lui, «la souffrance ne peut être le projet de société d’un responsable public au 21ème siècle…». Avec le nouvel attelage gouvernemental, les Maliens auront de l’électricité ? Le panier de la ménagère va-t-il enfin s’alourdir ? Les Maliens vont-ils enfin se retrouver ? Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goita, le Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maiga et toute son équipe gagneront le cœur des Maliens s’ils parviennent à trouver meilleures réponses à ces questions.Dans le cas contraire, on serait toujours en face d’une équation à plusieurs inconnus !MAÏMOUNA DOUMBIA