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Le CDM condamne les propos de Choguel Maïga et réclame son départ immédiat

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La récente sortie médiatique du Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, critiquant ouvertement les militaires au pouvoir, dont le président de la transition, le Général d’armée Assimi Goïta, suscite une vive polémique. En réaction, le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) a publié un communiqué cinglant ce dimanche, condamnant ses propos et exigeant sa démission dans un délai de 72 heures pour “haute trahison”.

Bamada.net-Lors d’une intervention publique, le Premier ministre aurait reproché son prétendu éloignement des grandes décisions nationales depuis deux ans, une situation qu’il estime nuisible à l’efficacité de la gouvernance. Ces déclarations, selon le CDM, témoignent d’une incohérence et d’un manque de loyauté envers les autorités de transition.« Régulièrement, au cours de meetings ou de déclarations publiques, l’intéressé critique de plus en plus ouvertement sa supposée mise à l’écart par ses employeurs. Ces propos, loin de renforcer la stabilité, alimentent plutôt les divisions au sein de l’exécutif », affirme le collectif dans son communiqué.Une gestion gouvernementale mise en causeLe CDM pointe également du doigt l’inefficacité de l’action gouvernementale sous la direction de Dr. Choguel Kokalla Maïga. « Pendant deux ans, un Premier ministre incapable d’échanger avec ses employeurs sur les questions essentielles du pays mais qui persiste à occuper son poste tout en dénonçant sa situation, illustre une incohérence flagrante », dénonce le collectif.

Face à cette situation, le CDM appelle les autorités à « tirer toutes les leçons nécessaires » et à redonner à la gestion de l’État une cohérence et une dynamique répondant aux attentes des Maliens.Une exigence claire : démission sous 72 heuresQualifiant les déclarations du Premier ministre de provocations, le collectif a exigé sa démission immédiate. « Nous condamnons avec la dernière rigueur les propos de Dr. Choguel Kokalla Maïga et exigeons qu’il quitte ses fonctions dans un délai de 72 heures, faute de quoi des actions appropriées seront envisagées pour préserver la stabilité nationale », avertit le communiqué.Un climat politique sous tensionCette montée des tensions intervient alors que le Mali traverse une période cruciale de transition politique, marquée par des défis sécuritaires, économiques et sociaux. Le bras de fer entre le Premier ministre et les militaires au pouvoir illustre les fractures qui persistent au sein des institutions de l’État.Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté du Premier ministre ou de la présidence. Ce nouvel épisode pourrait cependant redéfinir les rapports de force au sommet de l’État, à quelques mois des échéances électorales prévues pour clore la transition.Affaire à suivre…

Elon Musk étend son combat contre un rival et un géant de la tech

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Elon Musk étend son combat contre un rival et un géant de la tech

Elon Musk n’en a visiblement pas terminé, ni avec Microsoft, ni avec OpenAI. En effet, le milliardaire Américain, mène une action judiciaire à l’encontre de la maison-mère de ChatGPT. Pour rappel, il a lui-même co-fondé l’entreprise en 2015 avant d’en claquer la porte trois ans plus tard.

Soucieux d’en découdre avec OpenAI, Elon Musk estime que le soutien financier extrêmement important de Microsoft est la raison pour laquelle OpenAI s’en sort si bien. L’entreprise, valorisée à 175 milliards de dollars, dispose en effet d’un catalogue particulièrement bien fourni, avec des produits comme ChatGPT, GPT Search ou encore Canvas (pour le code) et Dall-E.

Musk s’en prend à Microsoft

Pour le patron de Tesla, X, SpaceX ou encore Neuralink, si OpenAI affiche un tel taux de réussite, c’est notamment parce que l’entreprise dispose de moyens illimités lui permettant de recruter à tour de bras. En somme, Elon Musk semble estimer qu’OpenAI empêche la concurrence d’évoluer. Dans sa plainte, Elon Musk accuse ainsi l’entreprise américain de proposer des “offres somptueuses”.

Résultat, le groupe en serait à 1.5 milliard de dollars de dépense en personnel, pour seulement 1.500 employés. Résultat, plus personne ne souhaite travailler avec d’autres acteurs, les rémunérations étant bien trop élevées ailleurs. Un soutien financier qui, pour Elon Musk, suppose de facto qu’il y a eu fusion entre les deux entités. C’est pourquoi sa plainte s’étend désormais à Microsoft.

OpenAI et Microsoft, même entreprise ?

Pour donner plus de corps à sa plainte, Elon Musk rappelle qu’OpenAI dispose d’une part de marché d’environ 70%. Enfin, celui-ci, article de presse à l’appui, ajoute qu’OpenAI interdit ses financiers et participants aux levées de fonds, de travailler avec la concurrence, voire de participer à des levées, qu’il s’agisse de pré-seed ou de Série A, B ou C. Un monopole aux yeux de Musk ou une tentative de contrôler le marché.

Côte d’Ivoire : un quart du budget dédié à la dette en 2025

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Côte d’Ivoire : un quart du budget dédié à la dette en 2025

Le gouvernement ivoirien a dévoilé un projet de budget pour 2025 en augmentation de 11,8% par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi 15 339,2 milliards de francs CFA. Cependant, cette hausse est accompagnée d’un défi de taille : le service de la dette.

En effet, le service de la dette représente une part importante du budget ivoirien. 26% de ce budget, soit environ 6,6 milliards de dollars, seront consacrés au remboursement des emprunts et au paiement des intérêts. Cela signifie que le pays doit consacrer une part significative de ses ressources au remboursement de ses créanciers, réduisant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans d’autres secteurs clés comme la santé, l’éducation ou les infrastructures. Cette décision s’explique par une dette publique qui s’élève à 28 944,7 milliards de francs CFA à fin juin 2024, soit 55,2% du produit intérieur brut (PIB). 

Une dette en croissance, mais maîtrisée

La dette publique ivoirienne continue d’augmenter, passant de 28 944,7 milliards de francs CFA à la fin du premier semestre 2024 à une projection de 34 656,7 milliards à la fin de 2025. Un chiffre alarmant, mais qui reste inférieur au seuil d’alerte fixé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Toutefois, les charges liées au service de la dette devraient légèrement diminuer courant la même période. Pour faire face à cette situation, le gouvernement a mis en place une stratégie de gestion de la dette à moyen terme.

Cette stratégie vise à équilibrer les financements entre les ressources extérieures et intérieures, tout en minimisant les coûts et les risques liés à l’endettement. Il faudrait donc que la Côte d’Ivoire maintienne un taux de croissance économique élevé pour assurer la soutenabilité de la dette. Une croissance trop faible pourrait rendre le remboursement de la dette plus difficile et augmenter le risque de crise financière. Les autorités ivoiriennes ont quand même réussi à obtenir des taux d’emprunt parmi les plus bas de la région.

Primature du Mali : Un Maïga s’en va, un autre s’installe

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Primature du Mali : Un Maïga s’en va, un autre s’installe

En remplacement de Choguel Maïga limogé mercredi pour avoir critiqué les autorités militaire au pouvoir au Mali, c’est le général de division Abdoulaye Maïga qui a été nommé premier ministre de transition par décret présidentiel. L’annonce a été faite par le ministre secrétaire général de la présidence, Alfousseyni Diawara, via un communiqué lu hier jeudi sur la télévision d’État du Mali.  

Abdoulaye Maïga était jusque-là vice-Premier ministre, porte-parole du Gouvernement, et ministre de l’Administration territoriale. En 2022, il avait déjà été nommé Premier ministre par intérim tandis que Choguel Maïga était hospitalisé à la suite d’un AVC.  

Sa nomination fait suite au départ brutal de Choguel Maïga, après les propos virulents tenus le samedi 16 novembre à l’encontre de la junte au pouvoir. Il avait notamment reproché aux militaires au pouvoir de ne pas l’impliquer dans les décisions et d’avoir reporté unilatéralement les élections devant marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Choguel Maïga avait été nommé en juin 2021, après le second coup d’État militaire. Lui qui dénonçait jusqu’alors « un régime militaire déguisé », a choisi de prendre sa part du pouvoir et accède ainsià la Primature. Mais en dépit de certaines déclarations fracassantes, comme le fameux « abandon en plein vol » qui visait la France à la tribune des Nations unies, à peine trois mois après sa nomination, Choguel Maïga n’exerce pas réellement le pouvoir.

Ses relations avec les colonels, récemment promus généraux, se sont alors dégradées progressivement. Depuis un an, la tension était montée d’un cran et en mai, l’un de ses proches collaborateurs avait même dénoncé cette éviction du pouvoir. Ce qui lui avait valu d’être emprisonné et condamné pour « atteinte au crédit de l’État »Choguel Maïga peut aussi désormais redouter la « justice » de la transition. Ces derniers jours en effet, les organisations favorables aux militaires dirigeants l’ont accusé de « haute trahison » et de « déstabilisation »Choguel Maïga pourrait donc être visé par des poursuites judiciaires, voire même mis en détention de manière préventive, pour l’empêcher de s’exprimer et de mener ses activités politiques.

Bénin: des débats superficiels au lieu des vrais enjeux de développement

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Bénin: des débats superficiels au lieu des vrais enjeux de développement

(Des enjeux passés sous silence, Le pouvoir d’achat s’affaiblit, ces sujets qui ont ravi la vedette aux véritables problèmes du peuple). À l’approche des élections générales de 2026 au Bénin, la scène politique nationale offre un spectacle préoccupant. À quelques mois d’un scrutin crucial pour l’avenir du pays, le débat politique semble davantage centré sur des querelles de personnes, des manœuvres de positionnement et des attaques personnelles, au détriment de véritables discussions sur les défis sociaux, économiques et sécuritaires auxquels les Béninois font face. Depuis quelques mois, la plupart des échanges entre partis politiques autour des questions de gouvernance s’articulent autour de joutes verbales et de discours accusateurs, plutôt que de visions concrètes et de plans d’actions. Pour de nombreux observateurs, le débat politique actuel au Bénin manque de profondeur et témoigne d’une politique qui privilégie les effets de manche aux solutions concrètes.

La démocratie en jeu

Depuis son entrée dans l’ère démocratique après la conférence des forces vives de Février  1990, le Bénin a longtemps été cité en exemple en Afrique de l’Ouest pour sa stabilité politique et son engagement en faveur des libertés démocratiques. Cependant, depuis quelques années, ce modèle semble être ébranlé par des réformes souvent critiquées par l’opposition, qui a dénoncé à plusieurs reprises des restrictions croissantes des libertés publiques et des dérives autoritaires imputées au pouvoir. Cet état de chose inquiète autant plusieurs observateurs de la société béninoise que la communauté internationale. Si les initiatives du président Patrice Talon depuis son arrivée au pouvoir en 2016 ont pour objectif affiché de renforcer l’efficacité de l’administration, elles se sont accompagnées de changements qui, selon les critiques, renforcent le pouvoir exécutif aux dépens des contre-pouvoirs démocratiques.

Bénin: première victoire pour le cadre de concertation de l’opposition

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Bénin: première victoire pour le cadre de concertation de l’opposition

Créé il y a seulement quelques jours, le cadre de concertation de l’opposition marque déjà son territoire. La réalisation de ses objectifs vient de démarrer par la rencontre tenue lundi 18 novembre avec le ministre de la justice sur l’audit du fichier électoral. Ce pas important constitue une première victoire pour cette coalition politique et donne la preuve de sa considération par le pouvoir en place. Sous le leadership du parti Les Démocrates, plusieurs formations de l’opposition béninoise ont créé le dimanche 10 novembre dernier à Cotonou, un cadre de concertation. Cette coalition a pour objectif, selon la déclaration commune rendue publique à la signature de l’accord de constitution,  de réparer une « démocratie abîmée » et s’assurer que les élections générales de 2026 se déroulent dans la transparence. 

Le cadre de concertation des partis de l’opposition béninoise qui réunit en son sein Les Démocrates, le Mouvement pour la libération (MPL), la Grande solidarité républicaine (GSR), la Nouvelle force nationale (NFN) et le mouvement Nous le ferons, avait évoqué comme combats importants, la relecture du code électoral, l’audit du fichier électoral, la restauration de la démocratie… Et déjà les choses vont très vite, offrant au cadre sa première victoire et la preuve du sérieux que lui accorde le régime de Patrice Talon. En effet, le garde des  sceaux, ministre de la justice et de la législation, Yvon Détchénou a reçu en audience dans l’après-midi du lundi 18 novembre 2024, les responsables du cadre de concertation des partis politiques de l’opposition au Bénin. Au menu des échanges, une demande formulée par le parti Les Démocrates lors d’une rencontre avec le Chef de l’Etat Patrice Talon au Palais de la Marina, le 27 novembre 2023, et réitérée dans une correspondance adressée par le cadre de concertation de l’opposition le 8 novembre 2024 au président de la république, concernant l’audit du fichier électoral. Il a été question pour le ministre et ses hôtes au cours des échanges, de voir comment formaliser cette demande dans les jours à venir.

Législatives au Sénégal: le parti au pouvoir remporte plus de 3/4 des sièges à l’Assemblée nationale

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Législatives au Sénégal: le parti au pouvoir remporte plus de 3/4 des sièges à l’Assemblée nationale

Le parti Pastef au pouvoir au Sénégal a remporté plus de 3/4 des sièges de députés à l’Assemblée nationale (parlement), suite aux élections législatives anticipées organisées dimanche dernier, selon les résultats provisoires publiés jeudi.

Le parti Pastef du Premier ministre Ousmane Sonko a obtenu 130 sièges, devant la coalition menée par l’ancien président Macky Sall, Takku Wallu Sénégal, qui arrive en seconde position, avec 16 sièges.

La formation des Patriotes africains pour l’éthique et le travail (PASTEF) a obtenu 1 991 770 voix, soit 54,97% des suffrages valablement exprimés, a indiqué jeudi Abdoulaye Ba, premier président de la Cour d’Appel de Dakar, président de ladite commission.

Le Pastef a obtenu 29 députés sur la liste proportionnelle qui mettait en jeu 53 sièges, selon la commission nationale.

La coalition Jamm Ak Njarign de l’ancien Premier ministre Amadou Ba a réussi quant à elle à faire élire 7 députés, tandis que la liste de Samm Sa Kaddu du maire de Dakar, Barthélémy Dias, a eu 3 sièges à l’Assemblée nationale.

Lire aussi : Sénégal. «Le temps des promesses est révolu»: les jeunes attendent Assemblée et gouvernement au tournant

Les autres coalitions Sénégal Kessé, les nationalistes, Bessal Sénégal, Soppi Sénégal, farlu, Ande thi kóoluté, Pôle alternatif, 3e voie, ont chacune en ce qui la concerne obtenu un député.Ces chiffres seront définitifs une fois proclamés par le Conseil constitutionnel.

Le Pastef au pouvoir depuis la présidentielle de mars, obtient ainsi la large majorité qu’il réclamait pour pouvoir appliquer son projet de rupture et de justice sociale.

Environ 7,3 millions d’électeurs étaient appelés dimanche dernier à élire 165 députés qui siégeront pour cinq ans à l’Assemblée nationale, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.

Mali: voici la composition du nouveau gouvernement

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Mali: voici la composition du nouveau gouvernement

Le Premier ministre du Mali, le Général Abdoulaye Maïga, a nommé un nouveau gouvernement de 28 membres marqué par le départ de sept ministres et le maintien de certains aux postes clés, selon un décret présidentiel lu jeudi soir sur la télévision d’Etat.

Abdoulaye Maïga, 43 ans, ancien ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, a été nommé Premier ministre au lendemain du limogeage mercredi de Choguel Maïga par le chef de l’Etat, le Général Assimi Goïta.

Le nouveau Premier ministre, qui conserve le portefeuille de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, avait déjà assuré l’intérim de son prédécesseur lors de son hospitalisation en 2022, rappelle-t-on.

Sept ministres ont quitté le gouvernement lors de ce remaniement qui maintient des ministres aux postes clés notamment, le Général Sadio Camara à la Défense et le Général Daoud Aly Mohammedine à la Sécurité.

Abdoulaye Diop conserve, quant à lui, le poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Trois femmes figurent dans ce gouvernement, dont le Colonel Assa Badiallo Touré à la tête du ministère de la Santé.

Dans ce nouveau gouvernement on note notamment le départ de Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation et de Mme Bintou Camara, ministre de l’Energie et de l’Eau.

Voici la composition du gouvernement

– 1. Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation: Général de Division Abdoulaye Maïga

– 2. Ministre de la Défense et des anciens Combattants: Général de Corps d’Armée Sadio Camara

– 3. Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux: Mamoudou Kassogué

– 4. Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions: Bakary Traoré

– 5. Ministre de la Sécurité et de la Protection civile: Général de Division Daoud Aly Mohammedine

– 6. Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale: Général de Corps d’Armée Ismaël Wague

– 7. Ministre des Transports et des Infrastructures: Dembelé Madina Sissoko

– 8. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale: Abdoulaye Diop

– 9. Ministre de l’Economie et des Finances: Alousséni Sanou

– 10. Ministre de l’Education nationale: Amadou Sy Savane

– 11. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Bouréma Kansaye

– 12. Ministre des Mines: Amadou Keita

– 13. Ministre de l’Energie et de l’Eau: Boubacar Diane

– 14. Ministre de la Santé et du Développement social: Colonel Assa Badiallo Touré

– 15. Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social: Fassoun Coulibaly

– 16. Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne: Abdoul Kassim Ibrahim Fomba

– 17. Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine: Mossa Ag Attaher

– 18. Ministre de l’Agriculture: Daniel Siméon Kelema

– 19. Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle: Oumou Sall Seck

– 20. Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille: Diarra Djénéba Sanogo

– 21. Ministre de l’Industrie et du Commerce: Moussa Alassane Diallo

– 22. Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population: Imirane Abdoulaye Touré

– 23. Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable: Doumboua OUMBIA Mariam Tangara

– 24. Ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration: Alhamdou Ag Ilyene

– 25. Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme: Mamou Daffé

– 26. Ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes: Mahamadou Koné

– 27. Ministre de l’Elevage et de la Pêche: Youba Ba

– 28. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et du Soutien au Processus électoral: Mamani Nassire.

Tchad : formation professionnelle, le gouvernement et le Prodfop renforcent la collaboration

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Tchad : formation professionnelle, le gouvernement et le Prodfop renforcent la collaboration

Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique, M. Mamadou Gana Boukar, a reçu en audience,le jeudi 21 novembre 2024, une délégation du Fonds Saoudien pour le Développement.

  Au cours de cette rencontre, ils ont discuté du projet d’Appui au Développement de la Formation Professionnelle (PRODFOP) et ont fait le point sur les avancées réalisées. La délégation a également sollicité les orientations du ministre.   À l’issue de ces échanges, les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès significatifs accomplis dans la mise en œuvre du projet. Elles se sont encouragées à surmonter les défis restants afin de garantir le succès de cette initiative au bénéfice de la jeunesse tchadienne.

Vinícius Jr Camerounais : une opportunité de nation branding manquée ?

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Vinícius Jr Camerounais : une opportunité de nation branding manquée ?

La récente découverte des origines camerounaises de Vinícius Jr. est une opportunité de nation branding pour le Cameroun. Cependant, l’absence, ou tout au moins l’ineffectivité, d’une politique lisible et descriptible de gestion de l’image de marque de notre pays impulsée par l’Etat, limite considérablement notre capacité à capitaliser sur cet événement. Une occasion en or de rafraîchir la perception du Cameroun dans l’imaginaire collectif, tant sur le plan national qu’international nous échappe ?

Aujourd’hui, faute d’un cadre institutionnel approprié et d’une politique de communication publique réelle, ce sont des plateformes comme TikTok, Meta, X, WhatsApp ainsi qu’une communauté d’internautes dynamiques, notamment nos influenceur·e·s, qui prennent l’initiative. À coups de mèmes humoristiques, de sarcasmes, ils amplifient la portée de cet heureux fait, qui, sans une action concertée, risque d’être au prochain buzz relégué aux oubliettes (buzz nation ?). Toutefois, saluons déjà leurs efforts pour inscrire dans l’imaginaire collectif mondial l’idée que le Cameroun est un creuset, une source de talents. Samuel Eto’o, Francis Ngannou, Richard Bona, Mbappe et désormais Vinícius Jr en sont les preuves vivantes. Si un « gène camerounais » existe, il semble porteur d’une singularité extraordinaire, qu’il nous appartient de valoriser et de capitaliser. Capitaliser, voilà le mot clé. Cette heureuse découverte qui attribue une connexion camerounaise à Vinícius Jr., suscite un ensemble d’interrogations : Comment cette nouvelle peut-elle accroître l’attractivité du Cameroun ? Quels bénéfices peut-elle générer pour notre image de marque ? Comment l’utiliser pour renforcer cette fierté d’être Camerounais·e ? Combien vaut l’opportunité de visibilité que nous recevons gratuitement ? A combien se chiffre cette exposition médiatique qui nous est donnée gratuitement ? Quelles incidences pour notre diplomatie sportive… l’un des footballeurs les plus médiatisés au monde assume fièrement ses origines camerounaises, bien qu’il soit Brésilien ! Un tel événement ne peut demeurer un simple sujet d’actualité éphémère. Il appelle à une réflexion. L’information est-elle véritablement considérée dans sa dimension stratégique par ceux qui nous gouvernent ? À défaut de disposer d’une politique de nation branding à court terme, nous avons aujourd’hui l’occasion de mettre en place un mécanisme de veille agile pour transformer ce type de découverte en opportunité de valorisation de notre patrimoine immatériel. Cela nous permettrait de réoxygéner ou revitaliser l’image de marque du Cameroun, régulièrement ternie par ces éruptions de violence dans le NOSO, en proie depuis huit ans à une crise identitaire. Une image de marque défraichie par l’obsolescence remarquée de nos infrastructures (réseaux électrique, téléphonique, routier, aéroportuaire, hospitalier) ou encore la revue à la baisse de nos indices de développement… Il faut se le dire dans un contexte où notre pays recherche ses marques, nous devons reconsidérer le soin accordé au rayonnement de notre pays tant sur le plan national qu’à international. Pour cela, nous devons réapprendre à détecter et à saisir ces nombreuses opportunités qui s’offrent à nous pour re-brander durablement notre nation. Cela requiert un dispositif adéquat, une ingénierie bien pensée et des ressources humaines alertes et déterminées à transformer toute situation bienheureuse en un catalyseur de fierté nationale et d’attractivité internationale. C’est aussi l’un des préalables à la construction d’une nation prospère et respectée ! Vinicius Jr est Camerounais, une autre aubaine manquée … ?

Kawtef à Gadaye : Un homme de 46 ans surpris avec une fillette de 7 ans, le film de la scène choquante

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A. D., âgée de 7 ans, a été extirpée de justesse des griffes d’un supposé prédateur sexuel répondant au nom de D. Nd, âgé de 46 ans. Adepte de l’eau-de-feu, celui-ci a été surpris nu comme un ver de terre avec la petite, également nue, dans les toilettes. Il s’était enfermé avec la fillette et a tenté de l’abuser.

Désemparée, la petite a organisé une résistance timide en se débattant entre les mains de l’individu, qui proférait des menaces contre elle. Impuissante, elle a éclaté en sanglots et a demandé à sortir des toilettes. D. Nd a resserré l’étau autour d’elle et a tenté de la bâillonner. Pendant qu’il s’affairait avec violence autour de l’enfant, un membre de la famille, se trouvant dans l’autre box des toilettes de la maison, a entendu du bruit et a frappé avec insistance à la porte. Alertés, d’autres membres de la famille et des voisins sont arrivés en frappant violemment à la porte. Sans succès, ils ont défoncé la porte et se sont retrouvés face à une scène d’horreur. Ils ont vu D. Nd, tout nu, avec la petite fille A. D., également nue, dans les toilettes. Ils ont interpellé l’homme d’un ton ferme, mais celui-ci est resté bouche bée et s’est perdu dans ses explications. Furieux, les proches de l’enfant ont fermé les toilettes et ont crié à la vindicte populaire.D’autres voisins sont accourus et ont commencé à lyncher le présumé violeur. Informés, les agents de terrain du poste de police de Wakhinane-Nimzatt se sont rendus sur les lieux et ont extrait l’homme des griffes de la foule. Livré aux enquêteurs, D. Nd, sous l’emprise de l’alcool, a modifié ses versions et a nié sans convaincre avoir voulu violer la fillette. « Elle (la petite) m’a dit qu’elle voulait uriner. Je l’ai conduite dans les toilettes pour l’aider à se soulager. Je lui ai enlevé ses habits et sa culotte. Je lui ai ensuite fait une petite bise, et elle a pris peur et s’est mise à verser de chaudes larmes », a soutenu le présumé violeur.Qu’en est-il de sa nudité dans les toilettes, enfermé avec la fillette elle aussi nue ? D. Nd s’est lancé dans des élucubrations et d’autres justifications fumeuses devant les enquêteurs. Il a été placé en garde à vue, puis présenté devant le parquet de Guédiawaye pour des actes de pédophilie présumée sur une mineure de moins de 10 ans.

Pêche insolite : un bateau de pêche norvégien a attrapé… un sous-marin nucléaire de 7800 tonnes

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Les pêcheurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, peuvent parfois revenir bredouille. Cependant, il arrive, une fois dans une vie, de tomber sur LA prise, insolite ou incroyable, et parfois les deux. Et cette fois, cela est arrivé à Harald Engen et à son équipage. En effet, le 11 novembre 2024, à bord de son bateau de pêche, le jeune pêcheur norvégien a tout simplement attrapé l’USS Virginia, un sous-marin nucléaire de l’US Navy, au large de Tromsø en Norvège. 115 mètres de long pour 7800 tonnes. Si nous parlions d’un animal, nous serions sûrement face à un record inégalable en termes de pêche. Cependant, ces dimensions appartiennent bel et bien à l’USS Virginia, un sous-marin nucléaire américain. Bien entendu, repérer un sous-marin nucléaire en plongée relève d’un défi presque impossible pour le commun des mortels, mais alors en attrapper un, c’est irréalisable. Sauf dans le cas d’un incroyable concours de circonstances.