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Image du jour : le crocodile du nil

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Les berges d’une rivière africaine offrent tôt ou tard une rencontre avec cet animal impopulaire par son aspect inquiétant et sa réputation (pas tout à fait infondée) de danger pour l’homme avec ses mâchoires parmi les plus puissantes du monde animal…Pourtant, la plupart du temps, il paresse au soleil pour se réchauffer (c’est un reptile, contrairement à nous, il ne peut pas générer une chaleur corporelle : il la « prend » à l’extérieur) et va se réfugier dans l’eau lorsqu’un véhicule à moteur se rapproche trop..Il n’est pas en chasse permanente, ne s’alimentant que de façon très intermittente (3 ou 4 fois par mois) voir en prenant de l’âge beaucoup plus rarement…

Dans le parc, son régime est essentiellement à base de poissons, contrairement aux images d »Epinal d’attaques de gros mammifères au nord, lors de la migration des gnous par exemple..Et de fait, il voisine souvent avec les échassiers qui visiblement n’en ont pas peur, comme s’ils étaient conscients que les oiseaux ne font pas partie de son régime alimentaire !

Le Guyana est le seul pays

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1. Le Guyana est le seul pays anglophone d’Amérique du Sud, ce qui le rend unique dans la région.2. Elle est connue pour sa composition ethnique diversifiée, avec un mélange de populations indo-guyanaises, afro-guyanaises et indigènes.3. La Guyane abrite les superbes chutes de Kaieteur, l’une des plus grandes cascades à goutte simple au monde.4. Le pays se vante d’une incroyable variété d’animaux sauvages, dont des jaguars, des loutres de rivière géantes et le rare fourmilier géant.5. Le Guyana possède un riche patrimoine culturel, avec des influences des cultures indiennes, africaines, chinoises et indigènes.6. Il a la distinction d’être le seul pays d’Amérique du Sud à ne pas être une nation hispanophone.7. La capitale du Guyana est Georgetown, qui est connue pour sa belle architecture coloniale.8. Le Guyana est célèbre pour ses vastes étendues de forêts tropicales vierges, qui abritent un large éventail d’espèces végétales et animales.9. Le pays est un important producteur de bauxite, d’or et de diamants, contribuant à son économie.10. Le Guyana abrite également la savane Rupununi, une vaste prairie qui abrite diverses espèces sauvages et communautés autochtones.

Qu’est-ce que « la drogue du jihad », cette substance utilisée par le Hezbollah pour financer sa guerre contre Israël?

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Le captagon est une substance à base d’amphétamine et de théophylline. Elle tire son surnom de « drogue du jihad » car elle est utilisée par différents groupes terroristes qui donnent cette drogue à leurs combattants. Produite massivement en Syrie sous la direction de Maher Al-Assad, le frère cadet de Bashar Al-Assad, le captagon circule dans les pays du Golfe où elle est également consommée par la jeunesse dorée de ces États. Une pilule de cette substance peut y être vendue 20 dollars. Le trafic de drogue est donc un enjeu majeur pour les groupes terroristes, comme le Hezbollah, qui bénéficient des retombées économiques.

Youwarou : D’énormes dégâts causés par les inondations sans perte en vies humaines

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Youwarou, 20 novembre (AMAP) Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2024, la localité de Youwarou, dans la région de Mopti, au Centre du pays, a été complètement inondée et singulièrement le quartier Djoudé, avec d’importants dégâts matériels, sans perte en vies humaines, a constaté l’AMAP.Dans cette localité, plusieurs ruelles sont inondées par les eaux du fleuve Niger, causant des difficultés d’accès et le déplacement des populations de trois quartiers, l’inondation des champs de culture et des périmètres irrigués, de 28 ha de mil ainsi que l’effondrement de maisons.Selon le 3ème adjoint au maire de la commune rurale de Youwarou, Amadou Thiao, dans la nuit du 16 au 17 novembre 2024 aux environs de 2 heures du matin, un quartier de Youwarou appelé Djoudé a été complètement inondé et cette inondation a occasionné des dégâts incalculables, 13 maisons complètement détruites, beaucoup de matériels emportés par l’eau, une boutique a été également inondée et bien d’autres choses .Le chef sous-secteur central de l’agriculture, Fousseyni Mallé a, pour sa part, déclaré que 385,85 ha ont été inondés de nos jours, par l’eau du fleuve Niger. Des centaines de maisons effondrées dans la ville de Youwarou suite à l’inondation de cette année.Une victime de cette inondation, Aminata Kalapo, a affirmé avoir tout perdu ( or, argent et pleins d’autres choses)Pour le chef du service du développement social et de l’économie solidaire, Oumar Maïga, 376 sinistrés ont été recensés soit plus de 58 ménages à nos jours et beaucoup de dégâts matériels sont enregistrés, une vingtaine de maisons effondrées suite à l’inondation du samedi.Enfin, un agent volontaire de la croix rouge malienne, Alpha Kassé a donné l’assurance que des disposions ont été prises pour alléger la souffrance des victimes.

Voici pourquoi se réveiller à la même heure chaque jour est essentiel pour votre santé

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Voici pourquoi se réveiller à la même heure chaque jour est essentiel pour votre santé

Les habitudes de sommeil de chacun sont différentes, mais elles doivent être saines pour que notre organisme reste en bonne santé . Le sommeil est nécessaire à tous les êtres humains, et il est important que nous en ayons suffisamment et que nous ayons un sommeil de qualité. Pour cela, nous devons comprendre comment fonctionne notre corps.

L’une des actions que beaucoup de gens répètent est de se réveiller toujours à la même heure, mais est-ce sain pour nous ? Les experts sont très clairs sur la question.

Les troubles du sommeil sont nocifs

Il est probable que vous préfériez, pendant vos jours de repos, prolonger votre temps de réveil pour pouvoir profiter de quelques heures de plus au lit. Cependant, selon les experts, cela n’est pas du tout conseillé pour un mode de vie sain .

Le fait est que varier l’heure à laquelle nous nous réveillons implique une altération de nos habitudes de sommeil. Ce type de modification est néfaste pour notre santé, car notre corps a besoin de routines. Les changements se reflètent dans notre humeur. Ils peuvent également modifier et affecter notre état physique et mental.

Problèmes auxquels vous pourriez être confronté

Même si cela peut paraître peu nocif, les changements dans nos habitudes de sommeil affectent notre corps. Certaines des conséquences auxquelles nous sommes confrontés sont plus graves que d’autres, nous pouvons en être victimes :

  • Somnolence
  • Irratibilité
  • Humeur déprimée
  • Manque d’attention
  • Manque de mémoire
  • Difficulté à s’endormir
  • Modifications physiques de la peau ou des cheveux et douleurs

Qui de l’oeuf ou de la poule ? Les scientifiques ont tranché

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Qui de l’oeuf ou de la poule ? Les scientifiques ont tranché

Cette question a traversé les siècles, sans vraiment trouver de réponse définitive. 

Du point de vue des scientifiques, savoir qui de l’œuf ou de la poule est apparu en premier est plutôt logique. Au fil du temps, les espèces évoluent suivant les principes de mutations génétiques et de sélection naturelle. S’agissant ici de la poule, la science a prouvé que les oiseaux ont évolué à partir de reptiles préhistoriques et que les ancêtres des poules ont évolué pour devenir des oiseaux pondeurs d’œufs, indique le média 20 Minutes.

Au travers de cette compréhension de l’évolution des espèces, il est alors plus facile d’affirmer que l’œuf est apparu le premier : d’année en année, les reptiles préhistoriques ont développé la capacité de pondre des œufs, une particularité qui a ensuite été transmise à leur descendance, et notamment aux poules. 

De leur côté, les philosophes s’interrogent encore… Mais quel est l’organisme qui a pondu l’œuf qui a vu sortir le premier oiseau ? Selon certains, des créatures semblables à des oiseaux ont pondu des œufs et ont fait naître des poussins qui étaient génétiquement similaires, mais pas identiques, aux poules que nous connaissons aujourd’hui. 

Congo-Pénurie d’eau à Brazzaville : des forages en construction

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Congo-Pénurie d’eau à Brazzaville : des forages en construction

Le gouvernement a annoncé, vendredi 15 novembre, la construction de deux forages industriels dans la capitale.

  Le Sénat a tenu sa séance questions orales avec débat, vendredi 15 novembre 2024. Le Premier ministre et une dizaine de ministres étaient présent à cette séance. Des questions des sénateurs aux ministres portant sur tous les secteurs de la vie nationale, dont les infrastructures, l’assainissement et l’environnement, l’éducation, l’agriculture, les transports, la santé, les logements, la jeunesse, le commerce ainsi que les pénuries d’eau, d’électricité et de carburant. A une question sur les problèmes de pénurie d’eau et d’électricité qui rencontre les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a affirmé que le gouvernement s’attèle à trouver des solutions au fur et à mesure pour améliorer la situation. Emile Ouosso a annoncé la construction des forages industriels pour améliorer les conditions des populations. « Le premier forage se fait à la patte d’oie, nous allons l’inaugurer dans dix jours. Il produit 20m3/h. Batignolles, Plateau des 15 ans, OCH et le quartier aéroport sentent déjà un léger mieux, mais après l’inauguration cela ira mieux », a-t-il assuré. Il a ajouté que le deuxième forage sera construit après l’inauguration du premier à Kombo pour soulager la population de Kombo-Matari, Bikaroua, Massengo et de Mikalou. La durée des travaux est de trois mois. Selon le ministre, le Congo a négocié et obtenu du gouvernement italien un don pour construire Djoué 2 qui va fournir 7500 m3/h et alimenter définitivement toute la ville de Brazzaville. Intitulé l’axe lourd, ce programme de trois ans prévoit le décaissement de 72 milliards FCFA en 2025, 30 milliards en 2026 et 32 milliards en 2027.

Sénégal : le parti au pouvoir revendique la victoire aux législatives

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Sénégal : le parti au pouvoir revendique la victoire aux législatives

Selon la radio RFM, le parti au pouvoir, Le Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) serait crédité de 119 sièges sur 165 à l’Assemblée nationale. Le site d’information Dakaractu lui attribue jusqu’à 131 députés. Le quotidien gouvernemental Le Soleil titre sur « la déferlante Pastef ».

Ces projections, si elles sont confirmées, permettraient au parti au pouvoir d’appliquer l’agenda de rupture et de transformation de l’Etat qui a porté Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays à la présidentielle de mars dernier.

Après une campagne électorale très tendue, les Sénégalais ont voté dans le calme, ce dimanche (17 novembre) malgré les dysfonctionnements observés au niveau de certains centres de vote dans le centre-ville et les banlieues de Dakar. Pour ces législatives anticipées, le taux de participation tournerait autour de 40 % selon les premières estimations.

Calme et sérénité

Ces 10 heures de scrutin lé​gislatif au Sénégal, à part​ quelques retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote se sont déroulées dans le calme et sans incidents majeurs, affirme Moustapha Mbengue, coordonnateur au niveau de Keur Massar Sud, du ​Parti Républicain pour le Progrès (PRP) de Déthié Fall, allié du Pastef, le parti au pouvoir.

Il affirme que le vote s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Nous sommes très confiants que nous aurons la majorité. C’est pourquoi nous ne prévoyons pas le contraire​ », affirme l’homme politique.

Sabotage?

Pourtant, à Mbao dans le département de Pikine, le maire Abdou Karim Sall, opposant et leader de la And si Kolute nguir Sénégal » (AKS), crie au sabotage de son bulletin de vote.

« Je constate que dans l’ensemble des bureaux de vote de la commune de Mbao, en tous cas, la majorité, et dans le département de Pikine, particulièrement à Thiaroye-sur-Mer, que mes bulletins qui sont déposés sont des bulletins dépourvus de photos lisibles. La photo n’est pas claire, elle est floutée. Personne ne peut m’identifier à travers cette photo-là. Je le regrette. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour être rétablis dans notre droit​ » déplore le maire Abdou Karim Sall.

Selon certains observateurs locaux, ce dysfonctionnement était prévisible, vu le nombre important de listes de candidatures en lice, soit 41 au total.

​Bonne santé de la démocratie sénégalaise

L’analyste Afrique de l’ouest à Africa Practice, Wendyam Hervé Lankoandé indique, pour sa part, que malgré ces ratés et la recrudescence des violences électorales et politiques, la démocratie Sénégalaise se porte toujours bien. Selon l’analyste, les premières grandes tendances provisoires non officielles sont favorables au Pastef.

​ »D’une manière générale, la configuration politique actuelle semble être favorable pour une victoire du parti présidentiel. Bien sûr qu’il faut rester prudent. Il faut attendre la confirmation des autorités électorales. Mais je pense qu’une victoire du Pastef ne serait peut-être pas une grande surprise. Après, l’autre question qui se pose, c’est quelle sera la performance de l’opposition ?​ »

Au total, 165 sièges sont à pourvoir pour la prochaine législature. Et, l’enjeu pour l’opposition sera d’avoir un score assez honorable qui pourra lui permettre, à défaut d’une cohabitation, de bloquer certaines réformes du président Bassirou Diomaye Faye.

Cameroun : Louis Paul Motaze relève un fonctionnaire de ses fonctions

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Cameroun : Louis Paul Motaze relève un fonctionnaire de ses fonctions

L’information est contenue dans une lettre signée par le ministre des Finances le 15 novembre 2024.

Une décision de Louis Paul Motaze, ministre des Finances signée le 15 novembre 2024 porte suspension d’un Agent Public de toute activité au Ministère des Finances. En son article 1, il est dit que BILE Martial, Contrôleur Principal des Régies Financières (Trésor), Mle 738 332-K, précédemment Agent Comptable auprès de l’Institut National de la Statistique, est pour compter de la date de signature de la présente décision, relevé de ses fonctions et suspendu de toute activité au Ministère des Finances pour une période de quatre (04) mois, pour faute professionnelle grave portant atteinte à l’éthique et à la déontologie de la Fonction Publique de l’Etat.  » Le Directeur Général du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire, et le Directeur Général du Budget, sont chacun en ce qui le concerne, chargés de l’application de la présente décision qui sera enregistrée et publiée partout où besoin sera », souligne le second article.

Au Mali, le Premier ministre tape du poing sur la table

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Au Mali, le Premier ministre tape du poing sur la table

Cette déclaration est inattendue de la part d’un homme qui soutient les putschistes depuis plus de trois ans. Le Collectif pour la défense des militaires condamne pour sa part cette sortie musclée et réclame sa démission.

Habillé en treillis militaire, Choguel Kokalla Maïga s’est exprimé à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de la prise de la ville de Kidal, dans le nord du pays, par les forces armées maliennes.

« La transition était censée prendre fin le 26 mars 2024, mais elle a été reportée sine die, unilatéralement, sans débat au sein du gouvernement » , s’est plaint Choguel Kokalla Maïga, devant ses partisans et sympathisants du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), à l’origine de la contestation contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta qui a conduit, en août 2020, à la prise de pouvoir par les militaires.

Mis à l’écart d’importantes décisions

Le Premier ministre de transition, en poste depuis le 7 juin 2021, a dénoncé aussi le fait d’être réduit, selon lui, à se contenter des rumeurs de la presse ou à une interprétation hasardeuse des faits et gestes du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation,le colonel Abdoulaye Maïga. Fodie Tandjigora, maître de conférences et chef du département sociologie-anthropologie à l’université de Bamako, explique que ce discours dévoile le malaise qui existe entre le Premier ministre et les militaires au pouvoir à Bamako.

À l’en croire, « beaucoup de chantiers importants ont été annoncés à la télévision. Le Premier ministre et les autres membres du gouvernement ne l’apprennent qu’avec les autres citoyens, au même moment. Donc c’est son isolement qu’il dénonce : isolement vis-à-vis des questions importantes, vis-à-vis des échéances que lui-même avait annoncées bien avant. Et donc, il est à côté des dossiers les plus importants ».

Recherche de soutiens

C’est un discours qui permet à Choguel Kokalla Maïga d’engranger des soutiens au-delà de sa base habituelle, ajoute pour sa part Mohamed Amara, enseignant à l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako.

« Par exemple, il cite le chérif de Nioro (personnalité religieuse malienne à la tête d’une confrérie soufie d’obédience tijane, la hammawiyya, NDLR) en s’appuyant sur son côté résistant. Pour moi, c’est une façon de dire : Ecoutez, j’ai la tête sous l’eau, aidez-moi à en sortir et à avoir des forces pour affronter ceux qui veulent me vider », affirme le chercheur.

En effet, au cours de son meeting, le Premier ministre s’est gardé de critiquer les forces armées maliennes à qui il a dressé des couronnes de laurier et a appelé à l’unité et au « respect des autorités politiques, garant de force et de stabilité ».

Dans ces conditions, pourquoi ne démissionne-t-il pas ?

Selon Fodie Tandjigora, la réponse à cette question touche à ses intérêts personnels..

« Il croit en la capacité des militaires à pouvoir propulser un changement réel, ou peut-être que c’est une stratégie de préservation de ces intérêts purement personnels, puisqu’il est probablement en fin de carrière politique » avance-t-il.

Choguel Kokalla Maïga semble aussi s’aligner sur les exigences du M5-RFP. En mai dernier, ce mouvement, qui venait justement de destituer Choguel Kokalla Maïga de sa présidence, avait publié un document critiquant ouvertement les dirigeants militaires au pouvoir, pour le non-respect du délai de la transition et la lenteur du transfert du pouvoir aux civils.

Italie : condamné pour viol, Robinho purgera ses 9 ans de prison au Brésil

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La justice brésilienne a tranché. A la faveur d’un vote à majorité des ministres (9 sur 13), le tribunal supérieur de justice a décidé que Robinho purgerait sa peine de prison au Brésil.

L’ex-footballeur avait été condamné à neuf ans de prison pour viol en réunion, à la suite du verdict d’un tribunal italien ce jeudi. L’attaquant brésilien comparaissait pour des faits qui remontent à 2013, à l‘époque où il jouait au Milan AC.

Il était accusé, avec cinq autres hommes, d’avoir fait boire une jeune Albanaise de 22 ans jusqu‘à la rendre inconsciente, avant de se livrer à de multiples rapports sexuels avec la jeune femme.

La Constitution du Brésil ne permettant pas l’extradition de ses ressortissants, l’Italie a réclamé en février 2023 qu’il purge sa peine dans son pays natal, ce qui est possible depuis l’entrée en vigueur d’une loi brésilienne datant de 2017.

La semaine dernière, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’était dit favorable à ce que Robinho purge sa peine dans son pays, pour « payer le prix de son irresponsabilité ».

LE JEU PSYCHOLOGIQUE DE MACRON POUR MAINTENIR EN L’AIR LE BALLON CREVÉ D’UNE «UE GÉOPOLITIQUE»

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LE JEU PSYCHOLOGIQUE DE MACRON POUR MAINTENIR EN L’AIR LE BALLON CREVÉ D’UNE «UE GÉOPOLITIQUE»

Il semble que Macron s’imagine jouer avec Moscou un jeu compliqué de psychodissuasion, caractérisé par une ambiguïté radicale. 

Charles Michel, le président du Conseil européen, a appelé l’Europe à passer à une «économie de guerre». Il justifie cet appel en partie par un soutien urgent à l’Ukraine, mais surtout par la nécessité de relancer l’économie européenne (en perdition) en se concentrant sur l’industrie de la Défense.

Les appels retentissent dans toute l’Europe : «Nous sommes dans une ère d’avant-guerre», déclare le Premier ministre polonais Donald Tusk. Macron, après avoir évoqué cette possibilité de manière ambiguë à plusieurs reprises, déclare : «Peut-être qu’à un moment donné – je ne le souhaite pas – nous devrons avoir des opérations [des troupes françaises en Ukraine], sur le terrain, pour contrer les forces russes».

Qu’est-ce qui a tant effrayé les Européens ? Nous savons que les informations communiquées par les services de renseignement français à Macron ces derniers jours étaient désastreuses ; elles semblent avoir déclenché sa première tentative d’intervention militaire directe de la France en Ukraine. Les services secrets français ont averti que l’effondrement de la ligne de contact et la désintégration des forces armées ukrainiennes (FAU) en tant que force militaire opérationnelle pourraient être imminents.

Macron a joué la prudence : Peut-il envoyer des troupes ? À un moment donné, il a semblé que oui, mais ensuite, de manière frustrante, la perspective était incertaine, mais toujours possible. La confusion règne. Personne n’en était sûr, car le président n’est rien si ce n’est volatile, et le général De Gaulle a légué à ses successeurs des pouvoirs quasi-régaliens. Donc, oui, constitutionnellement, il pouvait le faire.

L’opinion générale en Europe était que Macron jouait à des jeux d’esprit complexes, d’abord avec le peuple français, ensuite avec la Russie. Néanmoins, il semble que les coups de sabre de Macron pourraient avoir une certaine substance : Le chef d’état-major de l’armée française a déclaré qu’il disposait de 20 000 soldats prêts à être insérés dans 30 jours. Et le chef de l’agence de renseignement russe SVR, Narychkine, a estimé plus modestement que la France semble préparer un contingent militaire à envoyer en Ukraine, qui, dans un premier temps, comptera environ deux mille personnes.

Pour être clair, même une division de 20 000 hommes, selon les normes de la théorie militaire classique, est censée pouvoir tenir au maximum un front de 10 km. L’insertion de deux ou vingt mille soldats français ne changerait rien sur le plan stratégique ; elle n’arrêterait pas le rouleau compresseur russe, bien plus imposant, qui poursuit sa route vers l’ouest. À quoi joue donc Macron ?

S’agit-il d’un coup de bluff ?

Il est probable qu’il s’agisse en partie d’une manœuvre d’éclat de la part de Macron, soucieux de se présenter comme «Monsieur l’homme fort de l’Europe», en particulier auprès de son électorat français.

Cette prise de position intervient toutefois à un moment où la conjonction d’événements est plus importante pour ce que l’on appelle l’«UE géopolitique» :

La clarté : La lumière a percé et a illuminé un espace jusqu’alors occupé par des ombres. Il est désormais aussi clair que possible – après la victoire écrasante de Poutine aux élections, avec un taux de participation record – que le président Poutine est là pour rester. Tous les jeux d’ombres occidentaux sur le «changement de régime» à Moscou ont tout simplement été réduits à néant à la lumière des événements.

Des grognements de colère peuvent être entendus dans certains milieux en Europe. Mais ils s’apaiseront. Il n’y a pas d’autre choix. La réalité, comme le note avec dérision le journal Marianne, citant un officier supérieur français, à propos de la posture ukrainienne de Macron : «Il ne faut pas se tromper, face aux Russes, nous sommes une armée de majorettes» et envoyer des troupes françaises sur le front ukrainien ne serait tout simplement «pas raisonnable».

À l’Élysée, un conseiller anonyme a affirmé que Macron «voulait envoyer un signal fort (…) (avec) des mots millimétrés et calibrés».

Ce qui peine davantage les «éternels néocons» de l’UE, c’est que la nette victoire électorale de Poutine coïncide, presque précisément, avec une humiliation de l’UE (et de l’OTAN) en Ukraine. Ce n’est pas seulement que les FAU semblent subir une implosion en cascade, mais aussi que la retraite s’accélère, alors que l’Ukraine tente de se replier sur un terrain non préparé et quasiment indéfendable.

C’est dans cette sombre perspective de l’UE que s’inscrit le deuxième rayon de lumière qui clarifie la situation : Les États-Unis tournent lentement mais sûrement le dos au financement et à l’armement de Kiev, révélant au monde entier l’impuissance de l’Europe.

L’UE ne peut tout simplement pas se substituer au pivot américain. Pourtant, ce qui est encore plus blessant pour certains, c’est qu’un recul des États-Unis représente un «coup de poing dans les tripes» pour une grande partie des dirigeants bruxellois, qui s’étaient jetés sur l’administration Biden avec une allégresse presque indécente, au moment où Trump a quitté ses fonctions. Ils ont profité de ce moment pour proclamer la consolidation d’une UE pro-atlantiste et pro-OTAN.

Aujourd’hui, comme le définit parfaitement l’ancien diplomate indien M.K. Bhadrakumar, «la France [est] sur son trente-et-un – et n’a nulle part où aller» :

«Depuis son ignominieuse défaite lors des guerres napoléoniennes, la France se trouve dans la situation difficile des pays qui sont pris en sandwich entre les grandes puissances. Après la Seconde Guerre mondiale, la France a fait face à cette situation en formant un axe avec l’Allemagne en Europe».

«Prise dans une situation similaire, la Grande-Bretagne s’est adaptée à un rôle subalterne en s’appuyant sur la puissance américaine au niveau mondial, mais la France n’a jamais abandonné sa quête pour retrouver sa gloire en tant que puissance mondiale, et elle continue d’y travailler».

«L’angoisse des Français est compréhensible car les cinq siècles de domination occidentale de l’ordre mondial touchent à leur fin. Cette situation condamne la France à une diplomatie qui est constamment en état d’animation suspendue, entrecoupée de brusques accès d’activisme».

L’aspiration exaltée de l’UE à devenir une puissance mondiale se heurte ici à trois problèmes : Premièrement, l’axe franco-allemand s’est dissous, l’Allemagne ayant fait des États-Unis son nouveau dogme en matière de politique étrangère. Deuxièmement, le poids de la France est encore réduit dans les affaires européennes, puisque Scholtz a adopté la Pologne (et non la France) comme son «meilleur ami pour toujours» ; et troisièmement, les relations personnelles de Macron avec le chancelier Scholz sont en chute libre.

L’autre plan du projet géopolitique de l’UE est que l’adoption des guerres financières de Washington contre la Russie et la Chine a eu pour résultat que «les États-Unis ont dépassé de façon spectaculaire l’UE et le Royaume-Uni combinés – au cours des 15 dernières années. En 2008, l’économie de l’UE était un peu plus importante que celle des États-Unis (…) Cependant, l’économie des États-Unis est aujourd’hui près d’un tiers plus importante. Elle dépasse de plus de 50% celle de l’UE sans le Royaume-Uni».

En d’autres termes, le fait d’être l’allié des États-Unis, dans sa guerre par procuration malencontreuse contre l’Ukraine, a coûté – et coûte encore – cher à l’Europe. Eurointelligence rapporte qu’une enquête menée auprès de petites et moyennes entreprises en Allemagne a enregistré un changement extrême de sentiment à l’encontre de l’UE. Sur un échantillon de 1000 petites et moyennes entreprises, 90% étaient mécontentes de l’UE à des degrés divers, ce qui a poussé nombre d’entre elles à quitter l’Europe pour s’installer aux États-Unis.

En clair, les efforts déployés pour gonfler et maintenir la notion d’une «Europe géopolitique» se soldent par une débâcle. Les niveaux de vie s’effondrent et la promiscuité réglementaire de Bruxelles ainsi que les coûts élevés de l’énergie entraînent la désindustrialisation et l’appauvrissement de l’Europe.

Dans une interview accordée fin 2019 au magazine The Economist, Macron a déclaré que l’Europe se trouvait «au bord d’un précipice» et qu’elle devait commencer à se considérer stratégiquement comme une puissance géopolitique, sous peine de «ne plus être maître de son destin». (La remarque de Macron a précédé de trois ans la guerre en Ukraine).

Aujourd’hui, les craintes de Macron sont devenues réalité.

Alors, pour en venir à ce que l’UE prévoit de faire face à cette crise, le président de la CE, Michel, dit qu’il veut acheter deux fois plus d’armes aux producteurs européens d’ici 2030 ; utiliser les bénéfices des actifs russes gelés pour financer les achats d’armes pour l’Ukraine ; faciliter l’accès financier de l’industrie européenne de la défense, notamment en émettant une obligation européenne de défense et en obtenant de la Banque européenne d’investissement qu’elle ajoute les objectifs de défense à ses critères de prêt.

Michel présente cette politique au public comme un moyen de créer des emplois et de la croissance. En réalité, l’UE cherche à créer une nouvelle caisse noire pour remplacer les achats par la BCE d’obligations souveraines des États de l’UE dans le cadre de l’assouplissement quantitatif, que la flambée des taux d’intérêt aux États-Unis a effectivement mis à mal.

Le stratagème de l’industrie de la Défense est un moyen de créer davantage de flux de trésorerie : Les différentes «transitions» envisagées par l’UE (climat, écologisation et technologie) nécessitaient clairement une impression monétaire colossale. C’était à peu près gérable lorsque le projet pouvait être financé à des taux d’intérêt nuls. Aujourd’hui, l’explosion de la dette des États de l’UE pour financer la pandémie et les «transitions» menace d’entraîner l’ensemble de la «révolution» géopolitique dans une crise financière. Une crise financière est en cours.

La Défense, espère Michel, pourrait être vendue au public comme la nouvelle «transition» à financer par des moyens peu orthodoxes. Wolfgang Münchau, d’EuroIntellignce, écrit cependant sur «l’économie de guerre idyllique de Michel» – que ce dernier veut une Europe géopolitique, et conclut sa lettre avec l’adage familier de la guerre froide – que «si vous voulez la paix, vous devez vous préparer à la guerre»».

«Ces armes de l’économie de guerre de Michel sont-elles le reflet de nos échecs en matière de diplomatie ? Quelle est notre contribution historique à ce conflit ? Ne devrions-nous pas commencer par là ?»

«Le langage utilisé par Michel est dramatique et dangereux. Certains de nos concitoyens les plus âgés se souviennent encore de ce que signifie vivre dans une économie de guerre. Les propos décousus de Michel sont irrespectueux».

Eurointelligence n’est pas le seul à avoir émis des critiques. L’initiative de Macron a divisé l’Europe, une majorité s’opposant fermement à l’insertion de troupes en Ukraine – un somnambulisme vers la guerre. Natacha Polony, rédactrice en chef de Marianne, a écrit :

«Il ne s’agit plus d’Emmanuel Macron ou de ses postures de petit chef viril. Il ne s’agit même plus de la France ou de son affaiblissement par des élites aveugles et irresponsables. Il s’agit de savoir si nous allons collectivement accepter de somnoler vers la guerre. Une guerre dont personne ne peut prétendre qu’elle sera maîtrisée ou contenue. Il s’agit de savoir si nous acceptons d’envoyer nos enfants mourir parce que les États-Unis ont insisté pour installer des bases aux frontières de la Russie».

La question la plus importante concerne l’ensemble de la stratégie géopolitique «von der Leyen-Macron» selon laquelle l’UE doit se considérer comme une puissance géopolitique. C’est la poursuite de cette «chimère» géopolitique (en grande partie un projet égoïste) qui, paradoxalement, a amené l’UE au bord de la crise.

Une majorité d’Européens souhaite-t-elle vraiment devenir une puissance géopolitique, si cela implique d’abandonner ce qui reste de leur souveraineté et de leur autonomie nationales (et de leur contrôle parlementaire) à l’échelon supranational, aux technocrates de Bruxelles ? Peut-être les Européens sont-ils satisfaits que l’UE reste un bloc commercial.

Alors pourquoi Macron agit-il de la sorte ? Personne n’en est sûr, mais il semble qu’il s’imagine jouer un jeu compliqué de psychodissuasion avec Moscou – un jeu caractérisé par une ambiguïté radicale.

En d’autres termes, il s’agit d’une opération psychologique de plus.

Il est néanmoins possible qu’il pense que sa menace ambiguë d’un déploiement européen en Ukraine pourrait donner à Kiev un «levier» de négociation suffisant pour bluffer la Russie et l’amener à accepter que l’«Ukraine croupion» reste dans la sphère occidentale (et même dans celle de l’OTAN), auquel cas Macron prétendra avoir été le «sauveur» de l’Ukraine.

Si c’est le cas, c’est du vent. Le président Poutine, fort de sa récente victoire électorale, a tout simplement balayé l’opération psychologique de Macron : «Toute insertion de troupes françaises constituerait des «envahisseurs» et une cible légitime pour nos forces», a explicitement déclaré Poutine.