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“L’or du Mali doit être raffiné au Mali”: un ministre sur le projet de raffinerie avec la Russie

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Pour traiter les minéraux extraits de ses sols, le pays africain a décidé de construire une usine d’affinage de l’or, explique à Sputnik Afrique le ministre malien des Mines en marge du forum d’industrie nucléaire Atomexpo-2024.
Dans cet objectif, une délégation s’est rendue dans la ville russe de Krasnoïarsk, en Sibérie, et a visité l’entreprise Krastsvetmet, développe le Pr Amadou Keita. Sur place, elle a suivi le processus d’affinage avant de constater qu’il répondait aux besoins du pays.
“Nous avons signé un protocole d’accord sur la base duquel Krastsvetmet va nous appuyer dans la construction d’une usine d’affinage qui pourra donc affiner 200 tonnes d’or par an”, a-t-il dit.
Et de préciser: “Ce partenariat va nous permettre de bénéficier d’abord de la technologie et des équipements de Krastsvetmet, donc d’avoir les dispositifs industriels nécessaires pour affiner l’or produit au Mali et pourquoi pas dans la sous-région.”
“Notre objectif aujourd’hui avec la Russie, c’est de faire en sorte que des partenaires russes puissent venir au Mali investir dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant en termes de recherche, d’exploitation, mais aussi de transfert de compétences”, poursuit-il.

Le Mali veut développer l’industrie du lithium sur toute la chaîne

Etats-Unis: un grand pont de Baltimore s’effondre, percuté par un navire

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Le transport maritime à destination et en provenance de Baltimore, l’un des ports les plus fréquentés des États-Unis, est “suspendu jusqu’à nouvel ordre”, ont fait savoir les autorités.

Le géant danois du transport maritime Maersk a confirmé avoir affrété le navire, exploité par la société maritime Synergy Group.

“Nous sommes horrifiés par ce qui est arrivé à Baltimore et nous adressons nos pensées aux personnes touchées”, a écrit Maersk dans un communiqué.

Les gestionnaires du navire ont déclaré mardi qu’il n’y avait pas de blessés parmi l’équipage. “Tous les membres de l’équipage, y compris les deux pilotes, ont été retrouvés et aucun blessé n’est à déplorer”, a écrit Synergy Marine Group sur son site internet.

La cargo en cause, baptisé “Dali”, est un porte-conteneurs récent long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur. Habitué des trajets entre l’Asie et les Etats-Unis, il s’apprêtait à partir de Baltimore pour une traversée de 27 jours jusqu’au port de Colombo (Sri Lanka). Son équipage, voyant le bâtiment soudain ingouvernable, a tenté de ralentir sa course en mouillant les ancres, sans réussir à éviter la collision.

Le maire de Baltimore, Brandon Scott a évoqué “une tragédie inconcevable”, la police disant écarter a priori un éventuel acte terroriste.

L’enquête devra elle déterminer comment le choc causé par un navire seul a pu détruire plusieurs arches du pont métallique, dont la construction a débuté en 1972 et qui fut inauguré en 1977.

Même si le porte-conteneurs dispose d’une puissante force d’inertie, a fortiori avec sa cargaison, “l’ampleur des dommages à la superstructure du pont semble disproportionnée par rapport à la cause, c’est un sujet à creuser dans les investigations”, a commenté le professeur Toby Mottram, un expert en structures de l’université britannique de Warwick.

Présidentielle au Venezuela: un pasteur et un comédien se portent candidats

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Dans le cadre de la présidentielle du 28 juillet 2024 au Venezuela, un pasteur évangélique et un comédien ont déclaré leur candidature contre le régime actuel. Il s’agit du pasteur Javier Bertucci et du comédien populaire Benjamin Rausseo. Ils ont déclaré leur candidature ce dimanche 24 mars 2024.

En effet, Benjamin Rausseo âgé de 63ans, un comédien populaire, soutenu par la Confédération nationale démocratique (CND), avait été déjà candidat en 2006. Javier Bertucci, un pasteur évangélique, actuellement député à l’Assemblée quant à lui, présente un programme axé sur la réunification, la tolérance, la gouvernance et la paix nationale. Leur candidature fait réfléchir au sein de l’opposition traditionnelle qui craint une dispersion de l’électorat qui pourrait favoriser la victoire de Nicolas Maduro.

En outre, huit autres candidats antichavistes se sont inscrits également pour la présidentielle. Par ailleurs, la date limite pour déposer les candidatures est ce lundi 25 Mars 2024, avec l’attente que le président Maduro, candidat pour un troisième mandat, dépose la sienne au nom du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), bien que d’autres organisations de son alliance l’aient déjà fait.

Sénégal : premières promesses de Bassirou Diomaye Faye, élu président

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Depuis l’annonce de sa victoire par les grandes tendances, ce n’est que ce soir qu’il a pris la parole. Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye s’est adressé aux Sénégalais. Il a énoncé les grands axes de ses actions.

Sénégal : ce qu’il faut retenir de la première déclaration du président Bassirou Diomaye Faye

Même si le Sénégal est toujours dans l’attente des résultats officiels, la victoire dès le premier tour de Bassirou Diomaye Faye n’est plus un doute. Il a été félicité par ses challengers, par le président sortant Macky Sall et des présidents de la sous-région.

Prenant la parole ce soir en qualité de nouveau président élu, Bassirou Diomaye Faye a donné une idée sur ses premières priorités à la tête du Sénégal. Il a promis de faire de la « réconciliation nationale », un chantier de premier plan. Le principal candidat de l’opposition, devenu président, va également travailler pour un « allègement sensible du coût de la vie ». La corruption, la grande problématique de plusieurs pays africains ne sera pas du reste. Il s’est engagé à la combattre.

Arrivé au pouvoir dans des conditions difficiles, après près d’un an de détention, le président Diomaye Faye s’est engagé à « gouverner avec humilité, dans la transparence, à combattre la Corruption à toutes les échelles. Je m’engage à consacrer pleinement à la refondation des institutions et au renforcement des fondements de notre vivre ensemble ».

En ce qui concerne l’intégration régionale, le nouveau président sénégalais porte des espoirs quant à la résurrection de la CEDEAO. A cet effet, il lance un appel pour la consolation des « acquis obtenus dans le processus de construction de l’intégration de la CEDEAO tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes : stratégies et priorités politiques ».

« Je mènerai les actions similaires avec la même abnégation pour l’unité et l’intégration politique et économique du continent », a-t-il ajouté.

Message aux partenaires bilatéraux et multilatéraux

Dans sa déclaration, le nouveau président a indiqué qu’avec lui, « le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive ».

21 MARS 2022-21 MARS 2024 : LA NATION PLEURE ENCORE LE TIGRE !

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21 MARS 2022-21 MARS 2024 : LA NATION PLEURE ENCORE LE TIGRE !

Pour certains, il était le Tigre ou “waranigala”, pour d’autres, il incarnait “diougouni” ou le hérisson, et pour la majorité des Maliens, Soumeylou Boubèye Maïga était l’homme politique le plus complet de l’histoire contemporaine du Mali. Le 21 mars 2022, il mourait en détention dans une clinique “carcérale” de Bamako. En ce lundi noir et fatidique là, celui qu’on appelait et hélait par ses initiales SBM perdait le combat que nul être vivant ne gagne. A ce jour, ce rappel à Dieu demeure, sans conteste, le seul défi qui fit plier le Tigre. C’est pourquoi, deux ans après, le peuple malien pleure, toujours et encore, celui dont il refuse de croire à la disparition. Mais, l’évidence est là. Soumeylou est bel et bien mort !

Jeudi 24 mars 2022, que du monde au domicile familial de SBM, au Quartier du fleuve, à Bamako : famille, amis, connaissances, camarades de lutte politique, cadres de l’administration malienne et collaborateurs de Soumeylou Boubèye Maïga s’étaient retrouvés pour lui rendre un dernier hommage, cinq jours après son décès dans une clinique de la capitale où il était soigné depuis mi-décembre 2021 après un séjour à la Maison centrale d’arrêt de Bamako où il fut incarcéré en août 2021 et où il aurait attrapé la maladie fatale ! On lisait sur les visages une immense tristesse sans précédent qui en disait long sur le vide que laissait l’homme. Un héritage lourd à porter ! Au cimetière de Niaréla où repose le natif de Gao, l’atmosphère était encore plus pesante mais elle marquait définitivement la fin d’un cycle de vie de 70 années pleines et entières.

Soumeylou Boubèye Maïga est né le 8 juin 1954 à Gao. Il a occupé plusieurs hauts postes, notamment chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il fut Premier ministre du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019. L’encyclopédie multilingue Wikipédia détaille les différentes péripéties de sa vie, tout de même bien connue quasiment de tous :

Soumeylou Boubèye Maïga a fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal. Il se rend en France où il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de diplomatie et administration des organisations internationales en 1987 à l’Université de Paris-Sud et un diplôme de relations économiques internationales à l’Institut d’administration de Paris. Il exerce le métier de journaliste d’abord à L’Essor, quotidien d’Etat, puis au journal Sunjata, édité aussi par l’Amap.

Militant au sein du Parti malien du travail (PMT), il a été l’un des principaux artisans de la chute du régime de Moussa Traoré en 1991. Il entre au cabinet d’Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), en qualité de conseiller spécial, d’avril 1991 à juin 1992.

Vice-président et membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ), il devient en 1992 chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré.

En janvier 1993, il a été nommé directeur général des services secrets maliens, période pendant laquelle il a empêché plusieurs coups d’Etat avant d’entrer au gouvernement de Mandé Sidibé en tant que ministre des Forces armées et des Anciens combattants.

En 2002, pour l’élection présidentielle, Soumeylou Boubèye Maïga, est candidat à la candidature de l’Adéma/PASJ, qui choisit Soumaïla Cissé. Celui-ci cale face à Amadou Toumani Touré (ATT).

En 2006, son parti, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) décide de soutenir la candidature probable du président sortant Amadou Toumani Touré à l’élection présidentielle de 2007. Soumeylou Boubèye Maïga est contre cette décision et annonce son souhait de se présenter. Il fonde à cet effet l’association “Convergence 2007”. A la suite de cela, il se fait exclure de l’Adéma.

Lors de la conférence nationale des 24 et 25 février 2007 de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), les délégués votent l’exclusion de Soumeylou Boubèye Maïga et de plusieurs de ses sympathisants : Issa Diarra, Ibrahima Kantao, Binta Yattassaye et Oumar Ag El Méhidi.

Au 1er tour de l’élection présidentielle, le 29 avril 2007, il arrive en 6e position. Le président sortant Amadou Toumani Touré est réélu.

Avec les autres candidats de l’opposition regroupés au sein du Front pour la démocratie et la République (FDR) – Ibrahim Boubacar Kéita, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise et Tiébilé Dramé – il conteste les résultats d’un scrutin qu’il estime entaché de fraudes et dépose un recours devant la Cour constitutionnelle ; ce recours est rejeté le 12 mai 2007.

Le 6 avril 2011, Soumeylou Boubèye Maïga est nommé ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans le gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé.

Lors du coup d’Etat du 22 mars 2012 d’Amadou Sanogo, Soumeylou Boubèye Maïga est fait prisonnier. Il entame une grève de la faim avec plusieurs hauts officiels.

Le 8 septembre 2013, Soumeylou Boubèye Maïga est nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants dans le gouvernement d’Oumar Tatam Ly. Dès le 1er tour de la présidentielle, il avait soutenu le futur président Ibrahim Boubacar Kéita, malgré des inimités passées.  Il démissionne de ce poste le 27 mai 2014 en réaction à la défaite de l’armée malienne à Kidal, face à des groupes rebelles.

Soumeylou Boubèye Maïga est nommé Premier ministre du Mali le 30 décembre 2017 par le président Ibrahim Boubacar Kéita. Il est alors le cinquième Premier ministre nommé par Kéita depuis son élection en 2013. Il est reconduit à ce poste lors de la réélection – après des élections présidentielles qui évitent au pays un vide constitutionnel – d’Ibrahim Boubacar Kéïta en août 2018. Sous le coup d’une motion de censure, Soumeylou Boubèye Maïga démissionne avec son gouvernement le 18 avril 2019. Le Premier ministre était très critiqué depuis le massacre de 160 Peuls à Ogossagou, le 23 mars 2019. Dans un contexte d’insécurité et de malaise social, une très grande manifestation, le 5 avril 2019, avait demandé un changement de gouvernance. Le 26 août 2021, Soumeylou Boubèye Maïga est inculpé puis arrêté par la chambre d’accusation de la Cour suprême du Mali, dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel pendant la présidence d’Ibrahim Boubacar Kéita. La suite et la fin, vous les connaissez !                                                

Ousmane Cissé condamné à 10 ans de réclusion : Pour vol chez le Président… AOK !

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Alors qu’il était de garde au domicile du président Alpha Oumar Konaré, à Titibougou, le caporal Ousmane Cissé a trahi son serment en soustrayant frauduleusement ce qu’il était censé protéger. Coupable de vol qualifié et d’incendie volontaire, il a été condamné par la Cour d’assises en son audience du mercredi 20 mars 2024, à 10 ans de réclusion.

‘’Ils étaient en train de regarder la télévision. J’ai enlevé mes chaussures. Je me suis introduit subtilement, sans me faire apercevoir par les gardes du jour. C’était entre 1 h et 3 h du matin.’’ L’auteur de ces aveux est le caporal Ousmane Cissé, en service à la résidence des Konaré à Titibougou. Les faits se sont produits en 2021.

Devant la Cour, le garde Cissé a expliqué son forfait. Il a trompé la vigilance de ses collègues pour s’introduire, tard dans la nuit, dans le bâtiment, ouvert le bureau de l’intendant, le sieur Aliou Doumbia, avec une des clés de secours qu’il a volée à ce dernier lors d’une mission.

«Nous étions en mission à Sélingué. Quand il est descendu pour acheter du bois de chauffe, il a pris son sac pour payer, après il a jeté son sac à l’arrière du véhicule. J’en ai profité pour prendre une clé secours de son bureau».

Une fois dans le bureau de ce dernier a-t-il poursuivi, il s’est emparé d’un coffre contenant 5 millions de FCFA. Il a ensuite mis le feu au bureau. Pourquoi ?  «J’en voulais à ce monsieur. Je voulais lui créer des problèmes pour qu’il perde son poste. C’est pourquoi après avoir pris l’argent, j’ai incendié le bureau».

La Cour l’a condamné à 10 ans de réclusion.

Départ imminent de Choguel K Maiga de la primature : Qui pour remplacer le clivant PM ?

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avec ses conséquences incommensurables tant sur le plan socio-sécuritaire que politique. Le Mali a fortement besoin d’une nouvelle équipe gouvernementale avec comme unique mission, chercher à sortir de la transition avec la tenue des élections afin que le Mali puisse revenir à l’ordre constitutionnel normal.

Qui pour remplacer le clivant Premier Ministre ?

Celui qui doit remplacer Dr Choguel K Maiga doit être son contraire, à savoir moins clivant, capable de parler avec la classe politique, la société civile et avoir un leadership affirmé. Le nouveau Pm doit être un homme désintéressé, intègre, moins populiste et qui n’a qu’un seul agenda celui du Mali. Le futur PM doit avoir un carnet d’adresses bien fournis lui permettant d’ouvrir le Mali à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Sa seule et unique mission serait de dégager un large consensus autour des objectifs de la transition, pour ensuite réunir les conditions pour la tenue d’élections inclusives, transparentes et démocratiques dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs. Le nouveau premier ministre doit avoir une grande hauteur de vue des priorités, ce qui suppose une grande expérience dans la gestion de l’Etat et que les valeurs d’intégrité morale sont de mises.

En somme, Contrairement au jugement d’une certaine opinion tendant à faire du PM Choguel K Maiga et du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, ceux qui ont contribué à l’émergence du Mali Koura, ces deux personnalités les plus expérimentées assumeront  la lourde responsabilité d’avoir mis le pays dans une impasse. Car pour préserver leurs chapelles, ils n’ont pas hésité à isoler le Mali et à le mettre dos à dos avec la communauté internationale. Le jugement du tribunal de l’histoire sera implacable.

Nigéria : Après Mr Ibu, un autre acteur de Nollywood décède

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La mort a encore frappé le monde cinématographique africain et particulièrement nigérian. L’acteur Amaechi Muonagor est décédé le dimanche 24 mars à la suite d’une longue maladie à l’âge de 63 ans. 

L’industrie cinématographique nigériane est à nouveau endeuillée. Au début du mois de mars, la grande famille du cinéma de Nollywood perdait l’une de ses icônes en la personne de John Okafor alias Mr Ibu. Le célèbre comédien nigérian a été emporté par plusieurs maux. D’abord atteint de diabète, d’une insuffisance rénale et amputé d’une jambe, c’est à la suite d’un arrêt cardiaque que l’acteur de 63 ans a été rappelé à Dieu.

Aujourd’hui, c’est un autre monstre du cinéma nigérian du nom de Amaechi Muonagor qui a fossé à jamais compagnie à ses collègues et au monde du cinéma africain. L’acteur de cinéma de 62 ans est décédé le dimanche 24 mars à la suite d’une longue maladie. Le vétéran de Nollywood a eu une longue carrière dans le cinéma. Il souffrait d’ailleurs de problèmes rénaux, de diabète et d’un accident vasculaire cérébral.

Il a joué dans plusieurs films qui ont fait sa popularité auprès des téléspectateurs nigérians et africains. Notamment Taboo 1 (1989), Aki and Pawpaw, Karishika (1998), Igodo (1999) et Aki na Ukwa (2002). Mais, avant de lancer définitivement dans le 7ème art, le comédien a étudié l’économie et obtenu son diplôme en 1987. Après son service militaire, Amaechi Muonagor a commencé à travailler pour la News Agency of Nigeria en 1989. Le célèbre acteur laisse derrière lui quatre enfants et une épouse Hope Chikodi Muonagor inconsolables.

Cameroun : Geremi Njitap victime de moqueries après son divorce

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Geremi Njitap n’a pas reçu de capital sympathie après avoir demandé le divorce à sa femme. Cette dernière l’a maltraitée et cocufiée. Ses détracteurs trouvent que la situation qui lui est arrivée est de sa faute. Vu qu’il est avare et abandonné son ex-femme pour une autre riche. 

L’ancien international camerounais, Geremi Njitap vit depuis quelques jours une situation délicate dans son couple. L’ex-joueur des Lions Indomptables a découvert avec stupéfaction que son épouse le trompait avec son ancien compagnon et les trois enfants ne seraient  pas biologiquement les siens. Ce qui a amené l’ancien milieu défensif camerounais de 45 ans a demandé le divorce.

Au-delà des messages de soutien à l’endroit de Geremi Njitap dans cette difficile épreuve qu’il traverse, des personnes ont eu le malin plaisir de se moquer de lui. Selon ses détracteurs, l’ancien joueur de l’équipe camerounaise est victime de son karma. Ce qui lui arrive est de son fait, parce que Geremi Njitap a abandonné sa première femme pour se mettre en couple avec la fille d’un homme riche.

D’ailleurs, ils accusent l’ancien coéquipier de Samuel Eto’o d’être radin. Une ancienne déclaration de ce dernier a refait surface à cet effet sur les réseaux sociaux où il indiquait ne être comme l’ancien capitaine des Lions Indomptables à tendre la main aux autres. ‘’Je n’ai plus envie que les gens me dérangent. Je ne suis pas un Samaritain comme Samuel Eto’o. Lui c’est lui et moi c’est moi. J’ai pas souffert pendant des années pour sauver le monde entier. Ma propre famille se plaint même de moi, mais ça m’est égal. Seul Dieu me jugera et non les humains. Tu donnes, tu ne donnes pas, tu n’as jamais donné’’, disait-il.

Il a continué en se demandant : ‘’À quoi ça sert ? J’ai toujours dit à Eto’o un jour ils se moqueront de toi. La Bible a tout prédit moi Njitap je reste le même. Mon argent est le mien si je n’avais pas joué au foot qui serait prêt à me venir en aide ? Je n’achète pas la sympathie. Tu n’entendras pas que j’ai fait un don vertigineux à quelqu’un. Beaucoup croient que je ne vis pas au Cameroun, je préfère m’enfermer chez moi. Ma barrière est toujours fermée même mon vigile n’a pas le plat chez moi son salaire suffit’’.

DISSOLUTION DE L’AEEM: L’AMS-UNEEM VEUT UNE AUTRE STRUCTURE

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L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a été dissoute par les autorités maliennes le 13 mars dernier. Son parrain, l’Amicale des militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Amsuneem), dit être pour cette dissolution, selon son secrétaire général El hadj Seydou Patrice Dembélé.

 

Lors de l’ouverture de la “Semaine des martyrs”, à l’Ecole normale supérieure (EN Sup), la semaine dernière, le secrétaire général de l’AMS-UNEEM, El hadj Seydou Patrice Dembélé, a abordé la question de la dissolution de l’AEEM par les autorités maliennes. L’Amsuneem est pour la dissolution. Pour le secrétaire général, le gouvernement a pris cette décision suite à tout ce qui s’est passé, pas cette année seulement mais toutes les dérives attribuées à l’AEEM.
“En 2021, quand le Premier ministre Moctar Ouane et son gouvernement ont voulu dissoudre l’AEEM, moi en tant que secrétaire général de l’Amsuneem, je me suis opposé à cette dissolution. Je leur ai demandé de nous permettre de faire la refondation de l’AEEM. Cela a été possible. Tout l’argent que l’Etat donnait officiellement à l’AEEM et qui faisait l’objet de tout ce que vous connaissez, a été supprimé”, a fait savoir El hadj Seydou.
Dans la dynamique de refondation de l’AEEM en 2021, le secrétaire général de l’Amsuneem a confié que tout ce que régénérait de l’argent au sein de l’AEEM, tels que le parking et le dortoir, ont été remis au Centre national des œuvres universitaires (Cenou). Après, l’Amsuneem a accompagné l’AEEM dans sa mise en place de son premier bureau consensuel, après la crise de 2021. Il n’y a eu aucun crépitement d’armes. Le deuxième mandant, ils l’ont fait à leur façon.
En 2023, le 17 mars lors du dépôt d’une gerbe de fleurs, les Aeemistes se sont attaqués les uns aux autres jusqu’à ce qu’il y ait eu des jets de gaz lacrymogènes. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Maïga. “Le ministre d’Etat et moi, avons été obligés de rebrousser ce jour”, a regretté le secrétaire général de l’Amsuneem avant de dire que l’Amsuneem soutient la dissolution.
“Nous sommes d’accord avec la dissolution de l’AEEM, mais cela ne veut pas dire que le mouvement estudiantin est mort. On a dissout ici l’UNEEM et l’AEEM a été créé”, a rappelé Seydou Patrice. Il a insisté à voir quelle autre structure on peut mettre en place. “On n’est pas contre l’AEEM en tant que telle, mais on est contre les comportements qui se passaient en son sein”, a-t-il expliqué. “Il faut que la violence s’arrête d’une manière ou d’une autre”, dira-t-il.

JEUX OLYMPIQUES PARIS 2024 : LES AIGLES ESPOIRS EN RODAGE AU JAPON

A environ 3 mois du démarrage des Jeux olympiques Paris 2024, l’équipe nationale des moins de 23 ans du Mai affûte ses armes. A la recherche d’un effectif conquérant, le sélectionneur des Aigles Espoirs, Badra Alou Diallo, s’est envolé pour le Japon pour un match amical prévu ce vendredi 22 mars à Osaka.

 

Vingt-ans après sa dernière participation aux Jeux olympiques d’Athènes 2004, l’équipe nationale masculine de foot retrouve l’événement sportif planétaire cette année à Paris. Pour leurs retrouvailles avec le tournoi, les Aigles Espoirs gardent espoir de briller autant que flamme olympique en faisant mieux qu’une place de quart de finaliste en 2004.

Dans un entretien accordé à la Fifa, le sélectionneur du Mali a laissé entendre que : “Mon objectif est de faire mieux que le quart de finale à Athènes 2004. Toutes les équipes qui arrivent dans le dernier carré d’une compétition vous diront que leur objectif final est le sacre. Je tiens à rappeler qu’avant la Coupe d’Afrique des nations U-23 de la Caf  au Maroc, les deux précédentes sorties du Mali dans cette compétition continentale s’étaient soldées par une élimination précoce en phase de groupes sans avoir inscrit le moindre but. C’est pour cela que j’ai foi en cette génération qui est capable de réaliser les plus grands exploits”.  A titre de rappel, le Mali a décroché son ticket pour ces JO après avoir remporté la médaille de bronze à la Can des moins de 23 ans disputée au Maroc en 2023.

Pour le match amical de ce vendredi contre le Japon, Badra Alou a fait appel à une grande partie des joueurs qui étaient avec lui au Maroc pour la Can. Aussi, il a fait appel à d’autres jeunes en vue du renforcement de son effectif avant la phase finale des J.O. A en croire le sélectionneur, la pioche va continuer mais avec prudence. Ne mangeons pas notre mil en herbe, cela veut dire que nous devons laisser le temps au temps. Ils ont 17 ans, ils vont avoir une Coupe d’Afrique des nations U-20 à jouer, et vu leur talent, ils auront un Mondial U-20 à disputer. Cependant, rien n’est exclu. S’il y a des éléments de cette génération U-17 qui peuvent intégrer notre groupe, pourquoi pas ?”, a-t-il dit au sujet des Aiglonnets qui viennent de décrocher la médaille bronze à la Coupe du monde cadets en Indonésie où Hamidou Makalou et Ibrahim Diarra ont été sacrés Ballon d’argent et Soulier d’argent du tournoi.

Alors que plusieurs disciplines sont prévues à ces Jeux olympiques, les épreuves de football (féminin et masculin) auront lieu du 24 juillet au 10 août prochain. Ils vont se dérouler sur dix-huit jours au sein de sept villes françaises. Et pour la première fois de l’histoire, les organisateurs indiquent que les tournois olympiques de football se cloront par la finale du tournoi féminin.

Avec 16 équipes participantes, elles seront réparties dans quatre groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe participeront aux quarts de finale. Suivront les demi-finales, un match pour la troisième place et la finale. Selon la Fifa, les équipes comporteront 18 joueurs. Au minimum 15 d’entre eux doivent être nés le 1er janvier 2001 ou après. Trois joueurs plus âgés maximum auront le droit d’être inclus dans le groupe.

Alors que la dernière étape des éliminatoires va se jouer en avril-mai 2024 pour déterminer les vainqueurs des quatre tickets restants, voici donc les 12 pays déjà qualifiés : France (pays hôte), Argentine, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Israël, Mali, Maroc, Nouvelle-Zélande, Paraguay, République dominicaine, Ukraine.

MALI-MAURITANIE : PREMIÈRE REVUE DE TROUPE APRÈS LA CAN

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A l’occasion de la fenêtre Fifa de ce mois de mars, l’équipe nationale de football du Mali livrera deux matchs amicaux au Maroc. Dans le Royaume chérifien, les Aigles affrontent, dans un premier temps ce vendredi 22 mars, la Mauritanie avant de croiser le fer avec l’équipe vice-championne d’Afrique, le Nigeria, le mardi 26 mars (20 h GMT).

 

Plus d’un mois après la Coupe d’Afrique des nations (Can) Côte d’Ivoire 2023, les Aigles retrouvent la sélection nationale pour leur premier grand rassemblement avant la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en juin prochain (avec la 3e journée).

A cette occasion, le sélectionneur Eric Sékou Chelle procédera à une revue de troupe par deux affiches intéressantes contre la Mauritanie et le Nigeria. Deux nations qui ont fait forte sensation à la dernière Can en Côte d’Ivoire. En effet, alors que le Nigeria a disputé la finale, les Mourabitounes ont connu leur meilleure Can lors de cette 34e édition en atteignant pour la première fois les 8es de finale après un succès éclatant sur l’Algérie, championne d’Afrique 2019.

Avec un groupe largement remanié par rapport à celui de la Can (douze absents dont des ténors tels qu’Yves Bissouma et Sékou Koïta, Mohamed Camara, Aliou Dieng, Adama Traoré Noss), entre autres, pour raisons de choix et de blessure, Eric Sékou Chelle dispose d’assez de marge pour réellement jauger le niveau des nouveaux arrivants dans le Nid et de se faire une idée de leur adaptabilité avec ses systèmes de jeu.

Ce dernier critère a coûté à Yves Bissouma une présence dans le groupe pour ce rassemblement. Car au sujet de l’ancien joueur de l’AS Réal de Bamako, actuellement à Tottenham, le sélectionneur a répondu que dans mon système de losange, il y a d’autres joueurs légèrement au-dessus d’Yves Bissouma.

En plus de ces deux matches du Mali, plusieurs autres rencontres concernant les équipes africaines sont programmées. Championne d’Afrique en titre, la Côte d’Ivoire disputera ses deux matchs en France tout comme le Sénégal. D’autres belles affiches sont au programme à l’image de Côte d’Ivoire-Uruguay, Algérie-Afrique du Sud, Nigeria-Ghana.  Après une Can riche en rebondissements, le calendrier international offre à l’élite africaine une nouvelle chance de s’illustrer sur la scène internationale, a renchéri la Caf.