Mangala Camara- wilile
#Mali : Bafoulabé (Kayes) : Drame de jalousie en famille
Ayant soupçonné son demi-frère d’entretenir une relation amoureuse avec son épouse, il commet un carnage en famille. Ensuite, il tente de s’enfuir avant d’être rattrapé
Un jeune homme d’une trentaine d’années est soupçonné d’avoir attentif à la vie de deux (2) membres de sa famille à Djoufoya-Kòbòkôto, et d’avoir blessé un troisième pour, pense-t-on, des raisons de jalousie. Recherché par les autorités, il aurait pris la poudre d’escampette avant d’être rattrapé grâce à la collaboration des populations. Kòbòkôto est un hameau de culture de Djoufoya dans la Commune rurale de Kontéla, à 75 km de Bafoulabé). Cette petite localité de Djoufoya vient de connaître un drame.
Dans la nuit du mercredi, 28 au 29 février 2024, un jeune homme du nom de Sambou Konaté est soupçonné d’avoir tué deux des membres de sa famille, dont son demi-frère Modibo Konaté et son fils de 4 ans. Son autre garçon de 10 ans a été évacué à l’hôpital de Kayes, dans un état comateux, d’après une source locale.
Négation de paternité- Selon nos sources, dans ce hameau de Kòbòkôto, vivent trois (3) familles dont celle des Konaté. Aux dires de certains habitants, l’auteur des crimes soupçonnait la victime, qui n’est autre que son demi-frère, d’entretenir une liaison amoureuse avec sa femme. Ce soupçon était tellement fort qu’il aurait nié la paternité de ses propres enfants. Pis, il est allé plus loin en s’en prenant physiquement, et de façon mortelle à deux de ses parents.
Cela a commencé par son demi-frère Modibo qu’il a abattu par coups de feu et son fils de 4 ans tué de coups de pioche. Un autre garçon de la principale victime a essuyé des coups. Mais ce dernier devra la vie sauvée à des voisins qui sont promptement intervenus pour circonscrire le carnage. Néanmoins, le blessé a été transporté d’urgence à l’hôpital régional de Kayes pour y subir des soins.
Après avoir commis son forfait, le jeune homme a fui pour échapper à la justice. Recherché pendant quelques jours par les autorités, l’homme a été finalement arrêté ce jeudi 29 février 2024, très tôt le matin par les habitants de Bontomé, hameau de culture de Bagny à 28 km de Dioubéba dans la Commune rurale de Oualia.
Informée de son arrestation, la gendarmerie a dépêché une équipe pour le conduire dans ses locaux. Cette collaboration des populations a été saluée par les autorités qui les ont invitées à demeurer dans cette logique pour mettre fin à l’insécurité dans nos localités
Voici le meilleur fruit pour lutter contre le mauvais cholestérol
Il est possible de réduire votre taux de cholestérol avec certains aliments. Voici un fruit que vous devriez inclure dans votre alimentation !
Il est de plus en plus difficile de gérer notre alimentation. Pour des raisons économiques bien évidemment, inflation oblige, mais aussi pour des raisons sanitaires. De nombreux produits sont remplis de pesticides et sont devenus, entre autres, cancérigènes. Il reste toutefois des aliments qui font du bien au corps. Voici un fruit qui peut vous aider à améliorer votre santé.
Ce fruit riche en fer réduit le taux de cholestérol
On le sait, manger des fruits et des légumes est très bon pour la santé. Toutefois, certains aliments sont moins connus du grand public, pour plusieurs raisons. Chaque produit a des apports bénéfiques pour notre corps et a un rôle bien particulier. C’est le cas de ce fruit qui aide à réduire le taux de cholestérol. Originaire de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ce dernier est un fruit riche en fer, très bénéfique pour le corps, et vous devriez l’inclure dans vos repas.
Les dattes, si elles sont appréciées notamment pour leur saveur sucrée et leur texture tendre, sont le plus souvent consommées en fin de repas ou pendant la journée, tel un bonbon ou autre gourmandise. Mais elles sont aussi utilisées dans certaines recettes de cuisine. Outre le fait de faire plaisir au palais, les dattes ont aussi l’avantage de lutter contre le mauvais cholestérol. En effet, ce fruit contient un apport important en nutriments tels que les fibres, les vitamines (B6 et K) mais également le fer, le potassium, le magnésium, le cuivre et le manganèse.
Les dattes retardent également le vieillissement des cellules grâce à ses propriétés antioxydantes, elles stimulent le transit intestinal, préviennent la constipation, et régulent la pression artérielle. Une bonne raison de les consommer.
Un fruit à consommer avec modération
Malgré ses nombreux bienfaits, les dattes doivent être consommées avec modération. « Parce qu’elles sont riches en fibres, elles peuvent provoquer des troubles digestifs chez les personnes les plus sensibles, comme des ballonnements, des douleurs voire des diarrhées« , explique le nutritionniste Raphaël Gruman. « Avec leur Index Glycémique élevé (55), les dattes doivent être consommées avec modération par les personnes diabétiques et idéalement à la fin d’un repas riches en végétaux« , précise-t-il. Enfin, si vous êtes allergiques, les dattes peuvent provoquer des éruptions cutanées.
Elle se rend compte que son mari tente de l’empoisonner à petit feu pour une raison inhumaine
Alors qu’elle était enceinte, une femme habitant au Texas a découvert que son mari lui glissait discrètement des substances abortives dans ses boissons
médicament utilisé pour provoquer des avortements. Afin de conforter ses doutes, Catherine a fait appel à un détective privé, qui a installé des caméras dans la gaine de ventilation de la cuisine.
« Mon mari est venu à la maison et m’a préparé une boisson dans la cuisine [ndr le jour même de l’installation de la caméra par le détective] » a raconté Catherine. Et la vidéo a été particulièrement révélatrice. Catherine y a vu son époux verser du jus dans un gobelet en plastique rose et y verser les comprimés écrasés qu’il gardait dans un sac plastique dans sa poche. « On pouvait le voir, un demi-centimètre à un centimètre [ndr de poudre], dans chaque boisson. »
Des preuves accablantes, mais une sentence décevante
Suite à ces preuves, Catherine a donc déposé plainte contre son époux et demandé le divorce. Mason a tout d’abord été accusé de voies de fait pour avoir voulu provoquer un avortement. Mais lorsqu’il est passé devant le juge en février, il a finalement accepté de plaider pour des faits de blessures sur un enfant et agression sur une personne enceinte. Il a écopé de 180 jours de prison et 10 années de probation. Mais aux yeux de Catherine, la peine de prison est largement insuffisante.
Leur fille, prénommée Joséphine, est née grande prématurée à environ 32 semaines en août 2022 et a par la suite passé plus de trois mois à l’hôpital. « Je ne pense pas qu’une peine de 180 jours [ndr de prison] soit réellement considérée comme juste pour avoir tenté de tuer notre enfant à sept reprises. » a déclaré Catherine.
Ramadan : comme éviter l’hypoglycémie pendant cette période ?
Le Ramadan, mois de jeûne observé par les musulmans, demande une attention particulière à la santé, particulièrement lorsqu’il s’agit d’éviter l’hypoglycémie
attention à l’alimentation, à l’hydratation, à l’exercice et aux conseils médicaux, il est possible de respecter les pratiques du Ramadan tout en maintenant une glycémie stable, évitant ainsi l’hypoglycémie et ses risques associés.
Côte d’Ivoire : Safarel Obiang a doté sa femme et se marie samedi
Les artistes Coupé-décalé ont décidé depuis bien longtemps de ranger définitivement leur vie. Beaucoup d’entre eux ont envoyé leur compagne devant le Maire. Aujourd’hui, il y a eu Bebi Philip et c’est Safarel Obiang qui s’apprête à envoyer la sienne ce week-end.
Safarel Obiang se marie ce week-end
Le monde entier célèbre ce vendredi 8 mars la journée internationale des droits des femmes. Cette journée, décrétée par ONU Femmes, est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la fin des inégalités par rapport aux hommes. Bien plus, le mois de mars est considéré à juste titre comme le mois de la femme.

Dans cette dynamique, des célébrités de la musique ivoirienne surtout du Coupé-décalé ont décidé de se mettre la corde au cou. Après le mariage civil de l’arrangeur-chanteur ivoirien, Bebi Philip qui a lieu le jeudi 7 mars de façon discrète, c’est au tour de son collègue Safarel Obiang d’envoyer devant l’autel sa tendre compagne.
L’heureux événement va se dérouler le samedi 9 mars dans une salle de mariage d’une Mairie du District d’Abidjan. Pour l’instant, Safking comme on l’appelle aussi dans le milieu n’a pas le lieu et l’heure où va se faire le mariage civil. Il a décidé de garder secret et convier sa famille et quelques privilégiés.

Déjà, avant d’envoyer sa belle femme devant le Maire, le chanteur Coup-décalé a respecté la tradition le jeudi 7 mars où il a épousé coutumièrement son épouse devant les parents de cette dernière. Malgré la discrétion de cette grande cérémonie, les photos et les vidéos ont fuité largement sur les réseaux sociaux.
4 ans de prison plus 5 ans d’interdiction de séjour au Mali contre : L’enseignant togolais qui faisait un plan à 3 avec ses élèves mineures !
Agé de 38 ans, E.K.D est un enseignant de nationalité togolaise exerçant au Mali, plus précisément à l’établissement Scolaire ‘’Liberté A’’. Il a réussi son fantasme à commettre l’infraction de coucher en même temps et au même lieu plusieurs fois avec deux de ses élèves mineures souvent par un plan à trois. Il était à la barre de la Cour d’Assises le mercredi 14 février dernier. Il fut ainsi condamné à 4 ans d’emprisonnement plus 5 ans d’interdiction de séjour au Mali pour attentat à la pudeur, viol, pédophilie et d’incitation à la débauche.
Le monde à l’envers ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, un enseignant, de surcroit étranger qui réalise ses fantasmes sexuels sur ses élèves. C’est bien cela le cas de ce togolais qui répondait de son crime à la barre des assises du mercredi 14 février.
En effet, courant 2017-2018, le nommé E.K.D, enseignant à l’établissement Scolaire ‘’Liberté A’’, entretenait des relations sexuelles avec son élève S.T, âgée de 14 ans au moment des faits. Au même moment, il se livrait également à des attouchements sexuels sur la personne d’A.S, âgée de moins de 13 ans. Les deux filles étaient des camarades. Après avoir appris cette information, le Proviseur de l’école n’a pas trainé à dénoncer les faits à la Brigade d’investigations judiciaires. A cet effet, une enquête est ouverte par ladite Brigade contre l’accusé et cela a permis son arrestation avec comme chefs d’accusation : Attentat à la pudeur, viol, pédophilie et d’incitation à la pudeur.
Placé sous mandat de dépôt le 30 septembre 2021, devant la Cour le mercredi 14 février, E.K.D n’a pas nié les faits. Il a quand même fait son mea culpa. Ce faisant, il a avoué avoir même fait 4 rencontres communes avec les deux jeunes-filles dans un hôtel de la place où ils faisaient un plan à 3 (avoir des rapports intimes ensemble comme dans un film pornographique). De même que des relations sexuelles séparées avec les concernées. Pour avoir avoué son crime, l’éducateur a fait de son arme à la barre, la demande de la clémence de la Cour.
L’avocat de la Défense est allé dans le même sens que son client. Ce, en affirmant le tort de l’instructeur et qu’il devait être un exemple pour ses élèves et non un bourreau sexuel. Il a aussi sollicité la magnanimité de la Cour.
Quant à Mme le Procureur, elle n’est pas allée avec le dos de la cuillère. Dans son réquisitoire, elle a requis 10 ans d’emprisonnement contre l’accusé.
Au finish, la Cour semble choisie le juste milieu en prenant en compte le mea culpa de l’inculpé et la plaidoirie de son magistrat débout, ce, en châtiant l’accusé E.K.D à 4 ans de prison en plus de 5 années d’interdiction de séjour au Mali pour Attentat à la pudeur, viol, pédophilie et d’incitation à la débauche.
Avec une telle ‘’légère’’ peine pour un pareil cas, on peut dire que l’enseignant a échappé belle.
Commissariat de Police du Centre Commercial de Bamako : 3 étudiants arrêtés en possession d’armes à feu, placés au gnouf !
C’était le 14 février dernier, lors des élections des bureaux AEEM des établissements des Lycées ‘’Technique’’, ‘’Askia Mohamed’’, ‘’Ba Aminata Diallo (LBAD)’’ et à l’ECICA. Ce, aux fins de la sécurisation de ces élections. Ainsi, pendant cette opération, les éléments du Commissariat de Police du Centre Commercial de Bamako ont mis la main sur trois étudiants (B.T, Y.M et S.C) en possession des armes à feu. Après présentation au Parquet de la Commune III, ils ont tous été placés sous mandat de dépôt le 16 février dernier.
Pour ceux qui ont assisté une fois à l’élection des bureaux de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), ne sont guère surpris par les actes de violence qui sanctionnent généralement ce processus au sein des établissements. En effet, pour la sécurisation de ce rendez-vous, une équipe du Commissariat de Police du Centre Commercial de Bamako (Ex 1er Arrondissement) conduite par son Principal, le Commissaire Divisionnaire Isiaka Traoré, s’est transportée sur les lieux. Comme moisson de cette opération, ces limiers ont fini par mettre aux arrêts des éléments intrigants. Il s’agit de 3 étudiants, tous munis des armes à feu.
Des explications de notre source policière, à 11h30 du jour-j, un groupuscule a fait irruption au Lycée Technique et le nommé B.T a dégainé une arme dans son sac en tirant en l’air. Il a ainsi semé des paniques. Cependant, il y a eu plus de peur que de mal car il a été immédiatement maîtrisé et conduit au Commissariat. Poursuivant ladite opération, à 12h05, les limiers du Commissaire Divisionnaire Traoré ont surpris le nommé Y.M qui était en possession d’un sac suspect dans la cour de l’ECICA. Des fouilles systématiques ont permis de découvrir sur lui un pistolet de fabrication artisanale, deux cartouches, un lance-pierre et des cailloux.
Toujours au même moment, vers le coup de 12h30, sous l’instruction du Directeur Régional de la Police, Contrôleur Général Seydou Diarra, les argousins ont immobilisé cet étudiant S.C qui se promenait dans la foule au Lycée Technique de Bamako. Avec lui, il a été découvert 2 armes de fabrication artisanale. Enfin, aux environs de 15h, en bouclant l’opération, dans la cour du Lycée indiqué, 2 pistolets abandonnés ont été trouvés. Au total, au cours de cette opération, il a été saisi 6 Pistolets de fabrication artisanale, 6 cartouches, 1 lance-pierre et des cailloux.
Ce qu’il faut noter, est que toutes les 3 personnes interpellées sont tous étudiants, qui ne sont point des Lycées concernés. Pour confirmer les suspicions qui pesaient eux, à l’interrogatoire dans les locaux du Commissariat cité, ils affirment être envoyés dans lesdits établissements par le Bureau National de l’AEEM pour la supervision et le soutien aux élections des Secrétaires Généraux de l’AEEM des LBAD, Askia, Lycée Technique et ECICA. Une étrange supervision qui ne dit pas son nom !
En somme, après leur passage au Tribunal de Grande Instance de la CIII, B.T, Y.M et S.C ont été transférés à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako Coura (MCA) pour ‘’superviser les cellules’’ avant leur procès.
Oser superviser avec armes à feu c’est osé atteindre aux lois du pays, la lutte continue !
Les deux camerounais Francis Ngannou et Cédric Doumbé battus
Cette semaine, les combattants camerounais Francis Ngannou et Cédric Doumbé ont connu des revers sur le ring, une touche amère à leurs glorieux récents parcours sportifs.
Cédric Doumbé – Baki, le Camerounais battu sur décision arbitrale
L’Accor Arena de Paris a été le théâtre d’un combat attendu jeudi soir entre Cédric Doumbé et Baki (Baysangour Chamsoudinov). Malheureusement pour Doumbé, le match a été interrompu au troisième round par l’arbitre. La cause de cette décision a été la découverte d’un objet étranger, probablement un morceau de verre ou de bois, enfoncé sous le gros orteil de Doumbé.
Sa demande à l’arbitre pour lui permettre de retirer l’objet a été rejetée. Incapable de continuer à combattre correctement dans de telles conditions, Doumbé a vu la victoire lui échapper, laissant ainsi le jeune combattant tchétchène Baki (22 ans) triompher sans gloire.
Tout de suite après, tous les regards étaient rivés sur l’Arabie Saoudite où Francis Ngannou, un autre camerounais, affrontait l’anglais Anthony Joshua dans un combat de boxe très attendu, sous le regard attentif de son précédent adversaire, Tyson Fury.
Francis Ngannou – Anthony Joshua, et un KO inattendu
Cependant, la soirée n’a pas été celle espérée pour Ngannou, le combattant MMA qui s’est récemment lancé dans la boxe a passé une mauvaise soirée. Il a été mis KO dès le deuxième round après avoir déjà été envoyé au tapis lors du premier, laissant les supporters d’Anthony Joshua en liesse sous les acclamations de Tyson Fury.
Ces deux défaites consécutives ont plongé « Le Continent », surnom du Cameroun, dans une grande déception. Malgré leurs indéniables qualités de grands combattants, Ngannou et Doumbé sont désillusionnés dans ce début de mois de mars 2024.
Les deux fiertés africaines devront vite remonter sur le ring et dans l’octogone pour gommer cette mauvaise semaine de leur parcours. Cédric Doumbé s’est d’ailleurs déjà positionné pour une revanche qu’il espère d’ici mai prochain.
La CEDEAO expose les conséquences du retrait des pays de l’AES
Le retrait annoncé des pays de l’AES (Mali, Burkina Faso, Niger) a été au cœur des débats lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO. Dans son communiqué final, l’Organisation sous-régionale a exposé les lourdes conséquences liées à ce retrait.
CEDEAO : les implications du retrait du Mali, Burkina Faso et le Niger
En sommet extraordinaire ce samedi à Abuja, la CEDEAO est revenu sur le sujet brûlant de l’annonce de retrait des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement note que ce retrait annoncé aura des « implications sur les plans politique, socioéconomique, financier et institutionnel pour les trois pays concernés et pour la CEDEAO en tant que groupe ».
Sur le plan politique et sécuritaire, la Conférence rappelle que « dans le cadre de la coopération régionale pour la lutte contre le terrorisme, contre l’extrémisme violent et la criminalité organisée, ces trois pays ont bénéficié d’une enveloppe de 100 millions de dollars des Etats Unis, mobilisés par l’UEMOA au titre du Plan d’action de la CEDEAO contre le terrorisme. Par ailleurs, d’autres montants ont été alloués à ces pays (7,5 millions de dollars) en vue de l’acquisition d’équipements destinés à les aider à lutter contre le terrorisme ».
Les implications politiques et sécuritaires
Sur les implications politiques et sécuritaires, la Conférence des Chefs de l’Etat indique que :
- le retrait aura des incidences sur la coopération en matière de sécurité,
d’échange de renseignements et de participation aux initiatives régionales de
lutte contre le terrorisme, notamment l’initiative d’Accra et les activités de la
Force multinationale mixte ; - le retrait pourrait également conduire à un isolement diplomatique et politique sur la scène internationale, où les pays avaient obtenu un soutien pour leurs candidats et leur candidature durant les compétitions à des postes internationaux au sein de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres organismes similaires.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la CEDEAO rappelle que « ces trois pays ont bénéficié d’une enveloppe de 100 millions de dollars des Etats Unis, mobilisés par l’UEMOA au titre du Plan d’action de la CEDEAO contre le terrorisme ». Elle précise également que d’autres montants ont été alloués à ces pays (7,5 millions de dollars) en vue de l’acquisition d’équipements destinés à les aider à lutter contre le terrorisme.
Implications socioéconomiques
Sur le plan socioéconomique, les populations des trois pays de l’AES pourraient payer le prix fort de ce retrait de la CEDEAO. En effet, le retrait de leurs différents pays « affectera automatiquement » leur statut « en matière d’immigration, puisqu’ils devront peut-être obtenir un visa pour voyager dans la région ». Les citoyens maliens, Burkinabè et Nigériens « pourraient ne plus bénéficier du droit de résidence ou de création d’entreprises prévu par les accords de la CEDEAO, et pourraient être soumis à diverses lois nationales ».
Avec leur retrait, les trois pays de l’AES cesseront d’utiliser le passeport, la carte d’identité nationale biométrique de la CEDEAO, et l’assurance automobile « carte brune de la CEDEAO » à l’échelle régionale.
Sur les 425 millions d’habitants de la région, les trois pays de l’AES représentent les 17,4 %, avec 10 % du PIB de la CEDEAO. Leur départ « entrainera une réduction de la taille du marché de la CEDEAO » et perturber le commerce intracommunautaire, « en particulier le commerce de produits non transformés tels que le bétail, le poisson, les plantes, les produits agricoles, les produits minéraux et les produits artisanaux traditionnels, ainsi que les produits industriels d’origine communautaire ».
Il est à noter que le Mali, le Burkina Faso et le Niger bénéficient de plusieurs projets et programmes régionaux au profit de leurs populations. Leur retrait pourrait avoir des conséquences négatives dans le déroulement desdits projets.
Implications financières
En ce qui concerne les implications financières, il y a une somme de 321.634.253 dollars US en jeu. Ce montant représente le coût total des projets de la BIRC dans les trois pays. Au total, 27 projets du secteur publics à raison de 9 pour le Burkina Faso, 8 pour le Mali et 10 pour le Niger et 20 projets du secteur privé (Burkina Faso : 5 ; Mali : 13 et Niger : 2).
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger représentent 22,5% du portefeuille total détenu par la Banque pour le compte des 15 pays membres de la CEDEAO. « Les trois pays ont contribué au capital de la Banque pour un montant total de 33.135.445,38 de dollars Etats Unis, réparti comme suit : Burkina Faso : 13 millions de dollars, Mali : 9,5 millions de dollars et Niger : 10,5 millions de dollars », précise le communiqué final de l’institution.
Sur un autre plan, le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger entrainera logiquement la fermeture de quatre agences régionales au Burkina Faso, de deux organismes régionaux au Mali et d’un bureau régional au Niger. La sécurité de l’emploi de quelque 130 membres du personnel de la CEDEAO, tous citoyens des trois pays, sera ainsi affectée.
Par ailleurs, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement rappelle à l’attention des trois pays que leur retrait ne sera effectif qu’à l’expiration du délai de préavis d’un an fixé par les textes de l’organisation
Gabon: Ali Bongo déchu de la présidence de son parti politique
Ali Bongo est déchu de la présidence du Parti démocratique Gabonais (PDG). La décision lui a été notifiée jeudi 7 mars lors d’une réunion à son domicile à Libreville.
Au Gabon, le PDG se sépare d’Ali Bongo
Après son départ du pouvoir, Ali Bongo perd encore un fauteuil. Quelques mois après le coup d’Etat, Ali Bongo est déchu de la tête du Parti démocratique gabonais. Lors d’une séance tenue jeudi au domicile de l’ancien Chef de l’Etat à Libreville, une délégation de cadres du parti a notifié la déchéance de leader. La décision est justifiée par l’indisponibilité de ce dernier a assuré ses fonctions de président du parti
L’autre grande décision, c’est la radiation de Patience Dabany, la mère d’Ali Bongo. La chanteuse et épouse d’Omar Bongo Ondimba n’est plus membre du PSG. La décision lui sera notifiée dans les prochains jours selon un cadre de la formation politique.
Le nouveau directoire du parti est dirigé par des figures bien connues à l’image des anciens premiers ministres et Paul Biyoghe Mba et Alain-Claude Bilie-By-Nze, et Angélique Ngoma Le PDG, au pouvoir depuis 56 ans au Gabon fait désormais sa mue. Le parti veut se restructurer afin d’être compétitif pour les prochaines élections censées mettre un terme à la transition.